Dévoilé dans un flamboyant rouge carmin, l’Aston Martin DBX a aussi son côté obscur (comme le Rolls-Royce Cullinan). Celui-ci sera mis en valeur au salon de Genève par Q. Rien à voir avec l’armurier de James Bond : il s’agit du département de la marque dédié aux commandes plus exclusives.
Il faudra bien ça pour rivaliser avec des hordes de Range Rover Autobiography et de Bentley Bentayga Mulliner. Pour son premier DBX, Aston Martin Q a misé sur la fibre de carbone. Tellement de carbone qu’il n’en reste sans doute même plus pour les suivants, d’ailleurs.
Il y en a sur la console centrale, les seuils de portière, le plancher de coffre. L’insert de la console centrale a par exemple été confectionné à partir de 280 couches de fibre de carbone, assemblées à la main puis cuites pendant 12 heures et polies pendant 90 heures avant qie la pièce finale soit scellée sur la planche de bord du DBX.
Elle est associée à « un ensemble de joaillerie en aluminium satiné à motif en diamants, taillé dans la masse. » Un peu comme le mobilier des locaux de TopGear Magazine, en fait. Raison pour laquelle on se sentirait sûrement comme chez nous à bord de ce DBX très spécial. Le carbone est également présent sur l’accastillage extérieur, complété – évidemment – par des jantes 22 pouces noir brillant.
En dessous, en revanche, c’est du DBX tout ce qu’il y a de plus standard, avec son V8 4.0 biturbo de 550 ch et tout le reste. Si vous n’êtes pas fan de ce traitement, rassurez-vous, Aston Martin est ouvert à toute suggestion. Seules limites : votre imagination, et votre portefeuille.