Gymkhana Practice

2008. La vidéo par laquelle tout a commencé. Ken Block emmène sa Subaru Impreza WRX STI de 2006 préparée à 530 ch sur un terrain d’aviation, met gaz sur la piste de décollage et, sans prévenir, la balance dans un hénauuuurme drift qui va révolutionner les vidéos de voitures pour toujours. Ça paraît si innocent, quinze ans plus tard. Presque 17 millions de vues au compteur, et ce n’est pas fini.

Gymkhana Two

Cette fois, le prétexte est (explicitement) une pub pour DC Shoes, la marque de vêtements de Ken Block (eh oui, c’est lui). Un an après la première vidéo, on sent que ça s’est professionnalisé. Tourné dans le port de Los Angeles, ce clip met en scène une autre Sub, une WRX STI de 2009 forte de 570 ch, toujours préparée par Crawford Performance. Ça se termine par une explosion, avec des flammes partout et encore plus de drift. Plus de 52 millions de vues à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Gymkhana Three

Cocorico ! Pour son premier Gymkhana hors des Etats-Unis, Ken Block choisit l’autodrome de Linas-Montlhéry et son banking à 51°. La Subaru laisse la place à quelque chose de plus compact mais encore plus énervé, une Fiesta RS WRC de rallycross préparée par Olsberg MSE. 650 ch, 0 à 97 km/h en 1,9 s. Une tueuse de Bugatti, mais de poche.

À la fin, un gars avec un Segway débarque, et la Fiesta termine littéralement sur les jantes dans une gerbe d’étincelles. Plus de 69 millions de vues.

Gymkhana Four

Retour en Californie pour cette vidéo, qui franchit un nouveau seuil de coolitude. Cette fois, ça se passe dans les décors d’Universal Studios, et c’est filmé par le réalisateur de Zombieland. Il y a des clins d’œil aux Dents de la mer, à Retour vers le futur, à Star Wars et à Top Gun, même si c’est toujours la Fiesta qui tient évidemment la vedette, dans une nouvelle version « Hybrid Function Hoon Vehicle ».

Ah, et il y a aussi un gars habillé en singe sur un Segway, forcément. 34 millions de vues à l’heure qu’il est.

Gymkhana Five

En 2012, Ken Block décide de se la jouer Bullitt : bienvenue dans les rues de San Franciso ! On dit que c’est l’une de ses vidéos préférées, et on comprend pourquoi en le voyant dévaler les rues californiennes en travers. 114 millions de vues. Cent-quatorze millions.

Gymkhana Six

Retour aux fondamentaux en 2013 : un petit circuit sur mesure sur un tarmac, avec des voitures mouvantes (des Lamborghini Murcielago, tant qu’à faire) et l’inévitable gars en Segway. Ah oui, et une bonne grosse boule de démolition/masse d’armes géante. 51 millions de vues pour celle-ci.

Gymkhana Seven

En 2014, Ken Block remise sa fidèle Fiesta pour changer complètement de registre. La vedette du septième Gymkhana est une monstrueuse Mustang 1965 forte de 850 ch et quatre roues motrices, dans un décor à sa mesure : la jungle urbaine de Los Angeles. Notez le donut autour d’un donut, celui autour d’un lowrider local, et le final sur la colline de Hollywood jusque derrière les lettres emblématiques (c’est la première fois qu’une voiture est filmée là-haut). 58 millions de vues. Pour l’instant.

Gymkhana Eight

La Fiesta revient dans le huitième opus, avec une nouvelle livrée réfléchissante parfaitement raccord avec sa nouvelle destination : Dubaï, où elle taquine la fameuse flotte des supercars de la police locale, fait des donuts autour d’un Ford F-150 Raptor qui roule sur deux roues, sans oublier un drag race contre une Bugatti Veyron, une Ferrari F12, une Lexus LFA et une Lamborghini Aventador.

Pour savoir qui gagne (quel suspense !), cliquez ici (ouverture dans un nouvel onglet).

Gymkhana Nine

En 2016, Ken Block jette son dévolu sur la Focus RS RX qu’il pilote en championnat du monde de rallycross cette année-là, et sur les faubourgs industriels déserts de Buffalo, dans l’Etat de New York. 55 millions de vue dans ce décor à la beauté lugubre.

Gymkhana Ten

Pourquoi se contenter d’une voiture dans un lieu quand on peut en avoir cinq de chaque ? Dans cette vidéo de VINGT minutes, Ken Block enchaîne la Suède (Luleå) en Fiesta WRC, Detroit avec sa Mustang Hoonicorn (passée à 1 400 ch en V2, excusez du peu), le Mexique en Focus RS RX, Los Angeles au volant d’une inédite Escort RS Cosworth « The Cossie » de 650 ch et une bourgade de la Route 66 au volant du Hoonitruck, un F-150 de 1977 avec un V6 biturbo de Raptor gonglé à plus de 900 ch. Cinq fois plus de drifts, cinq fois plus de sauts, cinq fois plus de plaisir. « Seulement » 41 millions de vue, mais il ne tient qu’à vous de faire grossir ce chiffre.

Climbkhana One : Pikes Peak

Ou quand l’esprit potache du Gymkhana rencontre l’un des hauts-lieux du sport automobile mondial. Ken Block a choisi sa Mustang Hoonicorn pour danser sur les crêtes du Colorado. Et n’a pas oublié le clin d’œil obligatoire à Vatanen.

Climbkhana Two : Tianmen Mountain

Après la course vers les nuages, la porte du ciel. Tel est le surnom du mont Tianmen à l’assaut duquel Ken Block a lancé son Hoonitruck en 2019. 99 virages, des paysages à tomber, un chef d’oeuvre. Avec un panda sur un Segway. 26 millions de vues : ça en vaut plus.

Eletrikhana : Las Vegas

Un tournant : la machine à drifter n’est plus une Ford mais une Audi, et elle est électrique. Hommage zéro émission à la Sport quattro S1, cette Hoonitron s’en donne à cœur joie dans les boulevards déserts de Las Vegas, avec Tom Kristensen et une flopée d’Audi de course en guest stars. On y perd en bande-son mais ça vaut le coup d’œil.

Ken Block drifte à travers Londres avec Matt LeBlanc

En 2016, Ken Block avait aussi fait un passage très remarqué chez Top Gear UK, pour qui il était venu labourer l’asphalte de Londres au volant sa Mustang Hoonicorn, avec Matt LeBlanc pour guide sur le siège de droite.

Merci pour les souvenirs, Ken. Ce fut un bien beau voyage.