Nissan n’a jamais été le dernier à se faire plaisir en matière de concept cars. Mais là, le japonais a vu les choses en grand, puisqu’il en dévoile pas moins de quatre simultanément.
Le premier est le Chill-Out. Basé sur la même plate-forme CMF-EV que l’imminent SUV compact Ariya, c’est le plus conventionnel du lot. Pas étonnant puisqu’il préfigure la voiture qui remplacera la Leaf, pionnière de l’électrique et fer de lance de Nissan sur ce marché depuis une décennie.
Les trois autres se veulent les vitrines de la future technologie de batterie solide maison, qui permettra selon Nissan d’éliminer le recours au cobalt, de diviser par trois le temps de charge et de réduire considérablement les coûts jusqu’à les aligner sur ceux des véhicules thermiques à l’horizon 2028.
Le Max-Out est un joli cabriolet biplace au style néo-wedge. Il promet un poids minimal, un centre de gravité particulièrement bas et un roulis contenu au minimum, au profit du plaisir de conduire. Il se veut aussi bien plus pratique que les roadsters habituels avec son siège passager qui se rabat dans le plancher pour augmenter le volume de chargement.
Ensuite, il y a le Surf-Out, un pick-up, et le Hang-Out, une sorte de ludospace ultramodulable aux airs de Cube du futur qui peut se transformer en un tournemain en bureau, en salle de cinéma ou en mini-camping car.
On ne sait rien de leur fiche technique sinon qu’ils reprennent tous la transmission intégrale électrique e-4force (un moteur par essieu) bientôt étrennée par l’Ariya.
Ces quatre voitures illustrent le plan Ambition 2030 de Nissan, qui se traduira par un investissement de 2 000 milliards de yens (environ 16 milliards d’euros) au cours des cinq prochaines années pour l’électrification de la gamme. Nissan prévoit de lancer 23 nouveautés électrifiées, dont quinze 100 % électriques, d’ici 2030. Le constructeur se fixe aussi pour objectif de produire 52 GWh de batterie par an en 2026 et 130 GWh quatre ans plus tard. En 2030, toutes les nouveautés de la marque seront équipées d’un système lidar dernière génération pour autoriser une conduite (plus ou moins) autonome.
« Nous sommes fiers de notre longue expérience en matière d’innovation et de notre rôle dans la révolution des véhicules électriques, explique Ashwani Gupta, directeur général de Nissan. Avec notre nouvelle ambition, nous continuons à prendre l’initiative d’accélérer le passage naturel aux véhicules électriques en convainquant les clients grâce à une proposition attrayante qui suscite l’enthousiasme, facilite le changement et contribue à créer un monde plus propre. »
C’est bien aimable, mais ce n’est pas ça qui va nous ramener la Z…