Voici le Porsche Cayenne restylé

Grosse mise à jour pour le roi des SUV sportifs qui hérite de nouveaux moteurs, d'une nouvelle suspension et d'une planche de bord complètement inédite, sous des lignes bien rafraîchies.

La rédaction
Publié le : 19 avril 2023

C’est en 2017 que la troisième génération de Porsche Cayenne est arrivée sur nos routes. Eh oui, déjà six ans. Le SUV allemand a droit aujourd’hui à un restylage proportionnel à sa longévité. Les optiques et le bouclier avant se font plus anguleux, la plaque arrière est déplacée vers le bas (comme sur le coupé) et… c’est à peu près tout. Pourquoi, vous vous attendiez à une révolution ? De la part de la marque à l’origine de la 911 ?

Non, c’est en dessous qu’il se passe des choses. Le Cayenne profite ainsi de nouveaux amortisseurs sur la suspension acier standard et d’une nouvelle suspension pneumatique à deux chambres, pour un meilleur compromis entre confort et contrôle des mouvements de caisse, et au passage des différences plus marquées entre les modes Normal, Sport et Sport Plus.

Vous êtes plus intéressé par le comportement de la voiture sur le périph que sur le Nürburgring ? Sachez que le Cayenne est maintenant suffisamment intelligent pour comprendre qu’il est dans un tunnel, et activer alors automatiquement son filtre d’habitacle pour empêcher les particules polluantes d’arriver jusque dans vos petits poumons.

L’habitacle lui-même change du tout au tout avec une nouvelle instrumentation numérique et un écran optionnel côté passager, tandis que le petit sélecteur de boîte est maintenant planté juste derrière le volant et non plus sur la console centrale. Le contacteur rotatif à gauche, coquetterie Porsche, cède la place à un bouton « Start engine » tout ce qu’il y a de plus conventionnel. Mais la meilleure nouvelle, c’est peut-être qu’il y a toujours des boutons dédiés (ou plus précisément des poussoirs) pour contrôler la clim. Merci, merci, merci.

Les moteurs évoluent eux aussi en profondeur. En entrée de gamme, le V6 3.0 biturbo du Cayenne tout court gagne 13 ch et 50 Nm pour passer à 353 ch et 500 Nm. Sur le Cayenne E-Hybrid, ce même V6 est maintenant associé à un moteur électrique de 176 ch (+ 40 ch), lui-même alimenté par une batterie de 25,9 kWh (contre 17,9 kWh auparavant). De quoi quasiment doubler l’autonomie en mode électrique, qui passe à 90 km, tandis que la puissance de charge grimpe de 7,2 kW à 11 kW.

Le Cayenne S est encore plus chamboulé puisqu’il repasse au V8, comme sur la génération précédente. Le V6 3.0 biturbo cède en effet la place à un V8 4.0 biturbo fort de 474 ch et 600 Nm, pour un 0 à 100 km/h en 4,7 s. C’est le sommet de la gamme jusqu’à nouvel ordre, en attendant le probable retour au catalogue des Cayenne GTS, Turbo et Turbo S E-Hybrid. N’espérez pas celui du radical Turbo GT, qui renonce au marché européen et laisse les Lamborghini Urus Performante et Aston Martin DBX 707 s’écharper tout seul (et le Ferrari Purosangue les toiser de haut). Ce fut bref, mais intense.

En revanche, il sera bien sûr toujours possible d’opter pour une carrosserie Coupé moyennant un supplément de 3 ou 4 000 € selon les versions. Et de cocher un pack « Sport de conception allégée » (sic) en carbone à 16 000 € pour gratter 33 kg sur votre Cayenne Coupé de 2,2 t ou plus. Le genre de détail crucial.

Rendez-vous fin juillet pour voir arriver le Cayenne restylé en concession. Et découvrir ce que donnent ces jantes bleues en vrai.

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