666 ch et un mode Rally pour le Lamborghini Urus Performante

Vade retro Porsche Cayenne et Aston Martin DBX : Lamborghini met à jour son SUV avec plus de puissance, plus de carbone, et un inédit mode Rally.

La rédaction
Publié le : 23 août 2022

Depuis quatre ans, l’Urus est la planche à billets de Lamborghini. Voiture la plus vendue de toute l’histoire de Sant’Agata, le SUV se décline aujourd’hui en une version Performante, qui s’est illustrée avant même son lancement en chipant à son cousin Bentley Bentayga Speed le meilleur temps à Pikes Peak pour un SUV. Un record pour lequel la concurrence ne se bouscule pas, mais un record quand même.

Le tracé de la « course vers les nuages » est aujourd’hui intégralement bitumé. C’est d’autant plus regrettable que l’un des principaux arguments de l’Urus Performante est son nouveau mode Rally, dédié à la glisse sur terre. Un SUV hors piste, si, si.

Quoi de neuf, à part ça ? Une allure mansoryesque grâce à de nouveaux boucliers affûtés, un nouveau becquet arrière, d’énormes jantes en 22 ou 23 pouces optionnelles et un capot en fibre de carbone brute (lui aussi heureusement en option). Non, ce n’est pas subtil, mais en même temps on parle d’un super-SUV Lambo.

Il n’y a pas que le capot à faire appel au carbone. On en retrouve aussi sur les boucliers, le toit, les ailes, la lame avant, le becquet et le diffuseur arrière. Par rapport à l’Urus standard, le Performante perd ainsi 47 kg pour se muer en une svelte gazelle de seulement 2 150 kg. La nouvelle panoplie aérodynamique génère quant à elle 8 % d’appui supplémentaire.

LeV8 4.0 biturbo a bien évidemment eu droit à un petit coup de fouet pour l’occasion. Il développe désormais 666 ch (+ 16 ch) pour un couple inchangé de 850 Nm. Cela suffit à gagner 3 dixièmes sur le 0 à 100 km/h (3,3 s). Rappelons qu’on parle d’un engin affichant le poids et le Cx d’un petit porte-avions.

Et pour mériter son label, porté avant lui par une Huracán haute en couleur, l’Urus Performante troque sa suspension pneumatique contre des ressorts en acier plus fermes, toujours couplés à un amortissement piloté. Il roule ainsi 20 mm plus près du sol, sur des voies élargies de 16 mm. Un nouveau différentiel optimise la distribution du couple, le train avant est promis plus mordant, la réactivité des roues arrière directrices a été améliorée, et la direction recalibrée pour plus de ressenti. Enfin, un échappement en titane Akrapovič est inclus en série de même qu’une nouvelle finition intérieure, avec carbone à volonté en option.

Le tarif s’établit à 218 487 € hors taxe. Si vous trouvez que c’est beaucoup, rappelez-vous que c’est l’Urus qui finance la descendance des Aventador et Huracán

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