L’heure du restylage a sonné pour la Renault Twingo, née en 2014. C’est à la proue que c’est le plus évident avec la disparition des petits feux de jour ronds dans le bouclier, clin d’œil aux longue-portée des R5 Turbo. Ils sont remplacés par de nouvelles LED sur le contour des optiques, de part et d’autre d’une calandre à barrettes chromées.
Objectif : une allure plus chic et plus épurée, qui se traduit aussi par la disparition des pare-chocs en plastique noir brut, tandis que les baguettes latérales sont désormais peintes. Plus chic, d’accord (surtout avec les nouvelles jantes et les deux teintes de carrosserie supplémentaires), mais plus vulnérable.
On note la généralisation de la prise d’air latérale de la GT à toute la gamme (rappelons au cas où que le moteur est sous le plancher de coffre). Mais surtout, il ne sera plus nécessaire de se salir les mains à chaque fois que l’on ouvre le coffre, puisque le bouton caché au-dessus de la plaque d’immatriculation cède la place à une véritable poignée (intégrée au pied d’essuie-glace). Bien évidemment, il est toujours possible de rabattre le siège passager avant pour obtenir une longueur de chargement de 2,30 m introuvable sur une autre citadine. Que demande le peuple ?
Un peu plus de puissance, éventuellement. Le 1.0 SCe atmosphérique est désormais disponible en versions 65 ou 75 ch (au lieu de 70 ch), tandis que le 0.9 TCe passe de 90 à 95 ch, toujours avec une boîte à double embrayage en option. Pas un mot sur l’avenir de la GT (110 ch) pour l’instant.
Abaissée d’un centimètre au profit des proportions et de l’aérodynamique, la Twingo accueille un nouveau système infotainment à écran tactile 7 pouces au sein d’une console centrale légèrement remaniée, avec de nouvelles possibilités de personnalisation. C’est bien joli tout ça, mais il n’y a toujours pas de compte-tours, sauf via une application smartphone.
Et vous, elle vous plaît cette nouvelle Twingo ?