Le Renault Espace VI dans les starting-blocks

L'odyssée de l'Espace continue avec un SUV qu'on découvrira en mars. Ne reste plus qu'à remettre un moteur de F1 dedans...

La rédaction
Publié le : 24 janvier 2023

Le Renault Espace n’est plus, mais il va bientôt revenir. Renault a officiellement confirmé le retour de cette appellation, imminent puisque ce « nouveau grand SUV 5 et 7 places » sera dévoilé en mars 2023.

La cinquième génération n’assumait déjà plus le concept de monospace, préférant se présenter comme un « crossover » en campant une silhouette encore très monocorps sur une garde au sol légèrement surélevée. Le sixième du nom annonce clairement la couleur, ce sera un SUV. Peut-être même une simple version longue de l’Austral si l’on en croit le teaser ci-dessous, où l’on aperçoit des feux arrière qui ressemblent beaucoup à ceux du SUV compact. Le profil de TGV a manifestement vécu.


Dans les faits, l’Espace VI devrait donc plutôt remplacer le Koleos, même si ce dernier ne disposait justement d’aucune version sept places pour ne pas rouler sur les plates-bandes de l’Espace contemporain. Ce sera désormais un concurrent frontal du Peugeot 5008, du trio Volkswagen Tiguan Allspace/Seat Tarraco/Skodã Kodiaq ou encore des Hyundai Santa Fe et Kia Sorento, du Toyota Highlander ou du Mazda CX-80. Sans oublier bien sûr son cousin le Nissan X-Trail., basé comme lui et comme l’Austral sur la plate-forme CMF-CD.

Il a existé un Espace basé sur une plate-forme bien particulière. Une plate-forme qui n’était pas exactement conçue pour le confort, l’habitabilité et la modularité. En 1995, Renault avait dévoilé l’Espace F1, qui reprenait tout simplement en position centrale arrière le V10 3.5 de la Williams-Renault FW15C (championne du monde en 2013 avec Alain Prost), associé à une boîte semi-automatique et une transmission aux seules roues arrière. Résultat, un monstrospace de 800 ch qui passait de 0 à 100 km/h en 2,8 s, de 0 à 200 en 6,9 s, et dépassait les 300 km/h. La partie arrière du châssis venait elle aussi directement de la monoplace, la carrosserie était en fibre de carbone, et l’ensemble pesait moins de 1 300 kg.

Pardon si, en entendant « Renault Espace », nous avons toujours le réflexe de rajouter mentalement « F1 ». Mais l’arrivée de cette sixième génération, le succès d’Alpine en Formule 1 (le meilleur des autres en 2022) et la naissance d’un label Alpine en lieu et place de Renault Sport ne serait-elle pas l’occasion rêvée de remettre ça avec un Espace Alpine F1 ? Un V6 1,6 l turbo hybride, de gros ailerons, quatre baquets et hop ! emballez, c’est pesé.

On est presque sérieux : ce serait aussi le moyen de réaffirmer une filiation qui risque de devenir ténue si l’Espace n’est plus qu’un Austral XXL. Et de toute façon, il n’y a jamais besoin d’excuse pour mettre un moteur de F1 dans quoi que ce soit… Alors croisons les doigts.

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