C’est officiellement officiel : l’année prochaine, Volvo ne produira plus de voitures Diesel, a annoncé la marque. Le suédois avait déjà prévenu qu’il ne vendrait plus que du 100 % électrique à partir de 2030. D’ici-là, ce qu’il reste de thermique dans la gamme roulera donc exclusivement au sans plomb.

Rien de très surprenant : la marque s’était déjà séparée en 2022 de ses actifs dans Aurobay, la coentreprise à laquelle elle avait confié ses derniers moteurs thermiques. Auparavant, elle avait acté en 2018 un abandon progressif du Diesel dans son catalogue.

« Les moteurs électriques sont notre futur, et ils sont supérieurs aux moteurs thermiques, justifie Jim Rowan, PDG de Volvo Cars. Ils génèrent moins de bruit, moins de vibrations, moins de coûts d’entretien pour nos clients, et aucune émission à l’échappement. Nous nous concentrons entièrement sur la création d’une gamme étendue de voitures premium 100 % électriques qui répondent à toutes les attentes de nos clients vis-à-vis d’une Volvo, et sont une composante-clé de notre réponse au changement climatique. »

En 2011, Volvo avait lancé le premier Diesel hybride rechargeable de l’histoire avec la V60. La marque rappelle que le Diesel était encore il y a peu son « gagne-pain en Europe » puisqu’il représentait plus de la moitié de ses ventes sur le continent en 2019, année où Volvo a présenté sa première voiture 100 % électrique.

Depuis, le Diesel est passé sous les 15 % de parts de marché en Europe, et il s’apprête à être banni de nombreuses métropoles. Ce qui eût été subversif, c’est de continuer à en produire… La filiale du chinois Geely n’en espère pas moins « inspirer les autres constructeurs à être plus courageux dans leurs actions contre le changement climatique » et souligne qu’il « est grand temps pour l’industrie et les leaders politiques d’être forts et décisifs, et de mettre en place des stratégies et des actions significatives » pour cela. How dare you !