Ceci est la nouvelle Alfa Romeo Giulia. Et le nouveau Stelvio. Par « nouveaux », nous voulons bien sûr dire « restylés ». Et par « restylés », nous voulons parler d’une nouvelle signature lumineuse. Mais l’on ne va pas cracher dans la soupe, ça fait plaisir d’entendre à nouveau parler de deux des plus belles voitures de leur segment respectif.
Belles, elles le sont toujours, et encore plus avec leur regard à 3+3 LED façon Tonale, censé évoquer la SZ et le concept Proteo (mais si, le père du sublime GTV 916 des années 1990). Renfermant maintenant un éclairage matriciel et des clignotants dynamiques, ces optiques sont associées à un nouveau dessin de grille sur la calandre « Trilobo. » La signature lumineuse est également revisitée à l’arrière, sous des glaces assombries pour le Stelvio.
À bord, l’instrumentation est désormais 100 % numérique. Elle peut toutefois être personnalisée pour afficher un tachymètre et un compte-tours rond, gradués, à l’ancienne (coucou BMW). Adjugé. Chaque voiture dispose aussi maintenant d’un certificat numérique NFT censé garantir le bon entretien du véhicule, au profit de sa valeur résiduelle.
De quoi faire oublier (ou pas) l’absence de la moindre évolution mécanique. Le 2.2 Diesel 190 ch disparaît. Ne survivent que les versions 160 et 210 ch, avec le 2.0 280 ch en essence (les deux motorisations hautes étant associées à une transmission intégrale). En attendant le restylage des fabuleuses versions Quadrifoglio.
La gamme n’évolue pas (Super, Sprint, Ti et Veloce) mais elle est maintenant coiffée par une série spéciale Competizione. Basée sur la finition Veloce, elle se caractérise par son superbe gris mat exclusif (qui illustre cet article) et ses étriers de frein rouge, une sellerie noire à surpiqûres rouges, un système audio Harmann-Kardon et un amortissement piloté.
Pas grand-chose de neuf, donc. Reste que sept ans après la présentation de la Giulia et six après celle du Stelvio, ces deux Alfa figurent toujours parmi les plus sexy de leur catégorie, et c’est déjà pas mal. À confirmer au volant, mais on ne s’inquiète pas trop.
