La nouvelle Aston Martin DBS Superleggera Volante est belle. On ne va pas s’étendre sur le sujet, c’est pratiquement un pléonasme.
Cependant, il y a quelques points intéressants à mentionner au sujet de la variante découvrable du vaisseau amiral Aston. Il s’agit par exemple du cabriolet le plus rapide jamais conçu par la marque britannique, qui annonce 340 km/h en pointe. Toit fermé, cela va de soi. C’est aussi rapide que la version coupé ! Aucune info sur la vitesse maxi en configuration décapotée, en revanche.
En chemin, le 0 à 100 aura été expédié en 3,6 secondes. 3 secondes de plus et vous êtes à 160. Sans surprise, on retrouve le V12 biturbo de 5,2 litres, développant 725 chevaux et 900 Nm de couple comme sous le capot du coupé.
Les changements esthétiques (au service de l’aérodynamique) incluent des ouïes plus profondes à l’avant qui, en extrayant plus d’air des arches de roue, améliorent la stabilité et réduisent la portance. L’aileron arrière a subi quelques retouches lui aussi, parce qu’il fallait bien mettre le toit quelque part. Au final, la Volante génère 177 kg d’appui à pleine vitesse, soit seulement 3 de moins que le coupé.
Parlons du toit maintenant, même si tout l’intérêt d’une Volante est de l’enlever pour profiter au mieux du son du V12, cheveux au vent. Il est en tissu, comprend pas moins de 8 couches d’isolation et se pare de « garnitures acoustiques ». Pressez un bouton et il mettra 14 secondes à s’ouvrir, 16 à se fermer. Huit couleurs et six revêtements sont disponibles. Si vous le souhaitez, le contour de la vitre peut même revêtir une finition en fibre de carbone… A vos portefeuilles !
Quand le toit est fermé, Aston nous explique qu’il améliore le confort dans l’habitacle. Quand il est ouvert… la symphonie bat son plein. « Il n’y a rien de comparable dans le monde au rugissement d’un V12 Aston Martin », rappelle le patron Andy Palmer. Pas sûr que Ferrari et Lamborghini approuvent, mais dans le principe pourquoi pas. Aston Martin nous promet en tout cas avec cette DBS Superleggera Volante l’une des plus belles « expériences sensorielles » du monde de l’automobile. Une expérience dont le prix n’a pas encore été communiqué en France, mais qui débute à 247 500 £ au Royaume-Uni, soit 285 000 €.
