La nouvelle Audi RS7 est aussi rapide que la RS6 (mais peut-être un peu moins cool)

Break ou coupé quatre portes ? Cruel dilemme

La rédaction
Publié le : 10 septembre 2019

Les superberlines, c’est d’un banal… Audi n’aime pas trop l’idée que ses fleurons sportifs puisse être confondus avec des VTC. Alors aux BMW M5 et Mercedes-AMG E63, il oppose un coupé quatre portes (enfin cinq, puisqu’il y a un hayon) : l’Audi RS7 Sportback.

En dessous, la mécanique est strictement identique à celle de la magnifique RS6 Avant. Et c’est peut-être le problème : où est passé tout le charisme de cette dernière ? La RS7 a bien évidemment droit elle aussi à des voies élargies et des passages de roue hypertrophiés. Mais comme l’A7 est déjà plus large que l’A6 à l’origine, l’ensemble ne gagne pas autant en présence par rapport aux versions de base. Impossible de se méprendre, soyons clairs, mais la RS6 a l’air plus baraquée in fine. Donc plus cool.

Si vous préférez l’élégante poupe fastback de la RS7, la bonne nouvelle est qu’elle n’a rien à envier en performances à la RS6. La puissance passe ici aussi aux quatre roues via un V8 4 litres biturbo, avec une hybridation 48 V pour réduire le turbo lag et la consommation en maximisant le temps passé en roue libre. On parle de 600 ch et 800 Nm, canalisés par une boîte automatique à huit rapports et un différentiel arrière actif.

Les accélérations ? 0 à 100 km/h en 3,6 s. La vitesse de pointe ? Bridée à 250, 280 ou 305 selon ce que vous avez coché sur le menu. Franchement, ne la prenez pas en rouge vif, débadgez-la, optez pour des jantes plus discrètes que celles des photos de lancement (avec leur texture bizarre façon balle de golf), laissez les quatre sorties d’échappement s’encrasser un peu, et vous pourrez surprendre beaucoup de supercars en sortie de péage.

À bord, on retrouve le tableau de bord de la RS6, avec son instrumentation rétro et les modes RS1 et RS2, accessibles via un bouton au volant. Les freins carbone-céramique sont évidemment disponibles en option.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour donner naissance à une berline taille basse ultravéloce et high-tech. Qui risque encore une fois de rester comme la fausse jumelle un peu coincée de la RS6 Avant, mais cela a aussi son charme.

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