Au volant de la Bugatti EB110 des 24 Heures du Mans

Essayer une Bugatti EB110, c'est bien. Essayer l'unique Bugatti EB110 à avoir couru les 24 Heures du Mans, c'est mieux.

Ollie MARRIAGE • Niels de GEYER
Publié le : 7 janvier 2020

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De l’extérieur, ça ressemble à ça

Evidemment, elle vire à plat. La suspension est reprise de la voiture de route, mais recalibrée pour la course. C’est FERME. Pas en béton non plus et, comme souvent sur les voitures de course, l’amortissement est remarquable en dépit de la quasi absence de débattement, mais il faut quand même y aller avant que l’EB110 LM daigne comprimer ses ressorts. Je ne vais de toute façon pas la conduire à des vitesses susceptibles de mettre à l’épreuve le grip des Michelin, mais l’aisance avec laquelle elle se débarrasse des virages – progressivement, sans la direction hyperactive de la plupart des supercars modernes – en dit long sur ses aptitudes.

L’EB110 ne déborde pas pour autant de vivacité. On mettra la légère inertie à l’inscription sur le compte de la transmission intégrale. Mais une fois calée sur ses appuis, elle est stable, sereine et, à condition de garder les turbos sur le feu, il est facile de ressortir comme une balle de l’autre côté.

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