Porsche Taycan

Incroyable : la première voiture électrique de l'histoire de Porsche est... une vraie Porsche

Jack RIX • Niels de GEYER
Publié le : 25 septembre 2019

8 10
La première Porsche électrique est avant tout une Porsche : extraordinairement véloce, amusante à conduire et suffisamment pratique pour être utilisée au quotidien.

Au volant

Deux versions sont disponibles au lancement : la Turbo, à 152 136 €, et la Turbo S, à 185 456 €. D’autres Taycan moins puissantes arriveront d’ici la fin de l’année, en attendant le break Cross Turismo fin 2020. La Turbo offre 625 ch (voire 680 ch et 850 Nm launch control activé) et annonce un 0 à 100 km/h en 3,2 s pour une autonomie de 450 km. La Turbo S développe elle aussi 625 ch mais jusqu’à 761 avec le launch control (pour 1 050 Nm), soit un 0 à 100 km/h en 2,8 s, un 0 à 200 km/h en 9,8 s et une autonomie de 380 km. Elle se distingue aussi par ses freins carbone-céramique en série et ses pneus plus larges. J’ai conduit les deux et je confirme que la Turbo S est la plus affriolante, mais 99 % du temps sur la route, la Turbo sera tout aussi rapide.

Trouvez le sélecteur derrière le volant, passez en D et la voiture émet un discret soupir, juste pour vous faire savoir qu’elle est prête. Pressez doucement l’accélérateur et elle se meut avec un bruit que je ne peux décrire qu’en faisant « ouuuuh » avec ma bouche tout en pinçant les lèvres pour émettre un léger sifflement en même temps. Essayez (mais peut-être pas en public). Vous voulez enrichir un peu le paysage sonore ? Activez le « Porsche Electric Sport Sound ». Vous vous en serez sans doute lassé au bout d’une semaine. En ville, la Taycan se coule aisément(et silencieusement) dans la circulation. Confortable, moins large qu’elle y paraît, c’est un vrai plaisir, même face au complot quotidien des bouchons et des radars.

Je suis au volant de la Turbo S. Première opportunité d’écraser l’accélérateur, et ‘wiiiiiiiiiiii’ (la voiture, pas moi). Je viens de frôler le coup du lapin. La poussée initiale est violente, à la limite du supportable, et elle ne faiblit tout simplement pas. Restez pied au plancher et vous remarquerez peut-être la tonalité évoluer légèrement – la boîte qui change de rapport – à 70 km/h. En étant plus gentil avec l’accélérateur, le passage interviendra plus tôt. Côté performances, le cahier des charges est donc plus que rempli. La Taycan a autant de pêche que les Porsche les plus puissantes qu’il m’ait été donné de conduire, et donc plus qu’il en faudra jamais.

La suite >> AU VOLANT (2)

En savoir plus à ce sujet :