À bord

Tirez la poignée, laissez-vous tomber dans le siège… bien. La position de conduite est on ne peut plus proche d’une 911, mais l’environnement est entièrement nouveau. La console centrale flottante vous enserre ; les seuls boutons physiques sont sur le volant et les portières. Ici, les écrans règnent en maîtres : une très jolie dalle incurvée derrière l’écran, un rectangulaire horizontal standard au milieu de la planche de bord, un autre vertical façon Jaguar I-Pace juste en dessous sur la console centrale, et un autre complètement inutile (mais heureusement optionnel) côté passager au-dessus de la boîte à gants. Ledit passager étant parfaitement capable de bouger sa main de 20 cm sur la gauche et d’utiliser l’écran central pour manifester sa désapprobation vis-à-vis de vos choix musicaux, ou entrer une destination dans le GPS.

À côté d’une Model S, l’ensemble reste plutôt sobre en gadgets, mais l’écran passager ne sert à rien, tout comme les aérateurs motorisés qu’il faut orienter en allant se perdre dans un sous-menu. Quel était le problème avec les bonnes vieilles ailettes qu’il suffisait de positionner du bout des doigts sans y penser ? On n’est pas dépaysé pour autant. Les modes de conduite (Range, Normal, Sport et Sport+) sont par exemple choisis via une molette sur le volant et même si tous les graphismes et les interfaces sont spécifiques à la Taycan, n’importe qui ayant déjà conduit une Porsche sera immédiatement à l’aise.

Le coffre est aussi grand que celui d’une Golf (366 l), et il y en a un autre plus modeste à l’avant (81 l). Même si on pourra loger un passager d’1,85 m à l’arrière en tassant bien, les deux sièges du deuxième rang conviendront mieux à des enfants (ou des journalistes automobiles verticalement concentrés). Porsche a judicieusement creusé le plancher au niveau des pieds. Une fois n’est pas coutume, le toit panoramique optionnel profite à la garde au toit.

La suite >> BUDGET