Ouch. Si vous êtes fan de de voitures de sport des années 60 et/ou de voitures de course des années 90, asseyez-vous, ça vaudra mieux. D’ailleurs dans tous les cas asseyez-vous, ça vaudra mieux.
Car ce que nous avons là est une voiture connue comme la Jaguar Type E la plus rapide du monde. Elle a été conçue en 1977 par Fred Cliffe, gentleman driver spécialiste de la Jaaaag’, puis construite sur une période de 13 ans par l’écurie Rob Beere Racing (basée à Coventry, au plus près de la source), aux frais de Malcolm Hamilton, autre pilote amoureux de la Type E. Sacrée gueule, non ?
C’est une Type 3e série qui se cache sous ce monstrueux kit carrosserie tout en alu, en fibre de verre et en carbone. L’aileron arrière appartenait à l’origine à une Jaguar XJR-9 Silk Cut.
Le moteur vient lui aussi du Groupe C : un colossal V12 7.3 préparé chez TWR, développant dans les 750 ch et 920 Nm. Il est monté 15 cm plus bas et en position plus centrale que sur la Type E d’origine.
La boîte de vitesses est une Hewland sur mesure de type dog leg (grille inversée, avec la première en bas). Elle est associée à un volant moteur ultraléger, un embrayage tridisque et une suspension signée Rob Beere Racing. Dernier détail qui tue, les roues sont celles d’une XJ220 C des 24 heures du mans.
Apparemment, cet engin passe de 0 à 240 km/h en 8 s, et peut atteindre 290 km/h en pointe (après un Notre Père).
Avec Malcolm Hamilton au volant, « La Bête » a dominé sa catégorie du championnat historique britannique Intermarque dans les années 90, avec 52 victoires et 87 podiums. Un accident à Oulton Park a malheureusement mis fin à sa carrière en 2001 et la tonitruante Jag a été démontée, mais son propriétaire actuel l’a reconstruite et restaurée telle qu’à l’époque de sa gloire. Joli travail.
Cette voiture est aujourd’hui à vendre. Si vous êtes sensible à cet incroyable cocktail d’élégance et de sauvagerie, passez donc un coup de fil à Hampson Auctions.
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