Le Rubicon 392 est le premier Jeep Wrangler V8 depuis 40 ans

Jeep n'a pas encore eu le mémo sur la voiture électrique, et greffe un V8 de 470 ch à son Wrangler

La rédaction
Publié le : 17 novembre 2020

À l’heure où la planète automobile renonce à tous les plaisirs d’une grosse cylindrée pour s’électrifier à marche forcée, le Jeep Wrangler Rubicon 392, c’est un peu le tyrannosaure qui rugit à la face de l’astéroïde.

Dans la foulée du concept éponyme de cet été, c’est en effet la première fois depuis 1981 que la marque loge un V8 sous le capot de sa mascotte. À l’époque, le moteur affichait l’impressionnant rendement de 125 ch pour 5 l. Cette fois, c’est du sérieux avec un bloc 6,4 l (392 cubic inch) atmosphérique de 470 ch pour 640 Nm, emprunté au Grand Cherokee SRT8. De quoi emmener cette légende roulante de 0 à 96 km/h km/h en 4,5 s.

Certes, quand des Tesla revendiquent moins de 3 s sur le même exercice, ça pourrait paraître presque anecdotique. Mais regardez seulement la silhouette de l’engin : ces 4,5 s seront infiniment plus glorieuses que les 2 s et quelque d’un machin électrique tout lisse.

Châssis et trains roulants ont bien sûr été renforcés en conséquence. Le V8 sera exclusivement associé à une boîte automatique à huit rapports, et transmettra son couple généreux aux quatre roues selon les réglages des différentiels que vous aurez sélectionnés via les modes de conduite. Les amortisseurs Fox sont en série, au-dessus de roues 17 pouces chaussées d’épais pneus tout-terrain 33 pouces.

Car si la vocation d’un Mercedes-AMG G63 est aujourd’hui de parader bruyamment sur les avenues chic, Jeep compte sur vous pour promener le Wrangler en hors-piste comme il se doit. Même si ce Rubicon 392 est le premier de la lignée à disposer d’un échappement à clapets actifs et de palettes au volant, il reste avant tout un baroudeur-né.

Outre ses 75 % de couple disponibles juste au-dessus du ralenti pour grimper aux arbres en effleurant à peine l’accélérateur, il se distingue ainsi par un conduit d’admission spécifique évacuant l’eau en cas de passage de gué un peu optimiste, et une deuxième prise d’air sur le capot pour continuer à atteindre sa vitesse de pointe (non dévoilée…) même avec la calandre gorgée de boue.

Bref, le Wrangler Rubicon 392 ne se contente pas de défier l’astéroïde, il veut rouler dessus. Il ne devrait malheureusement pas traverser l’Atlantique comme la version hybride, mais peut-être que si on est très sages…

 

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