Il y avait beaucoup de raisons de se réjouir quand Lamborghini a présenté il y a quelques semaines l’Huracán Evo, phase II de son « petit » modèle. Le V10 de la Performante (avec ses 30 ch supplémentaires et sa sonorité encore plus dantesque), le grand écran tactile sur la console centrale, le châssis revu en profondeur. Enfin, la baby Lambo donnait l’impression de faire passer les pilotes avant les instagrameurs.
Ces derniers vont cependant retrouver du poil de la bête maintenant que toute cette débauche de technologie arrive sur la version découvrable. Vous avez sous les yeux l’Huracán Evo Spyder, avec ses 3,1 s sur le 0 à 100 km/h (+0,2 s par rapport au coupé), 9,3 s sur le 0 à 200 (+0,3 s) et 325 km/h en pointe. Il faut dire qu’elle ne pèse que 1 542 kg à sec, soit un gros quintal de plus que la version fermée. Pas mal, non, pour la Lambo la plus soft de la gamme ? Ah non, c’est vrai, il y a l’Urus maintenant.
La capote et son mécanisme n’ont pas changé : décapsuler prend toujours 17 secondes, et reste possible en roulant jusqu’à 50 km/h. Espérons que Lambo ait pu corriger la position de conduite, autrefois dégradée sur le Spyder par un siège positionné plus en avant que sur la version fermée (il fallait bien caser la capote et les renforts quelque part).
Vectorisation de couple, roues arrière directrices, direction à assistance variable recalibrée, mode Ego pour se ciseler des réglages sur mesure, tout est inclus en série. Il ne vous restera plus qu’à choisir la couleur de la peinture. Et celle des roues. Et celle du cuir.
Alors, coupé ou Spyder ?