Renault Clio et Captur : maintenant en version hybride

ll n'y a pas que l'électrique dans la vie. Renault frappe fort chez les hybrides avec ses Clio E-Tech et Captur E-Tech Plug-in

La rédaction
Publié le : 10 janvier 2020

À la pointe de la voiture électrique depuis dix ans, Renault aura fini par s’intéresser à l’hybridation. Après une brève tentative avec un alterno-démarreur sur le Scénic Hybrid Assist, la marque passe aux choses sérieuses sur ses Clio et Captur, qui étrennent l’hybridation E-Tech. Si la Clio est une hybride simple, le Captur est rechargeable (E-Tech Plug-in).

La Clio développe 140 ch cumulés et promet 40 % de consommation en moins en ville qu’une version essence automatique, grâce à un fonctionnement à 80 % en tout électrique dans ces conditions. Attention, 80 % du temps, pas de la distance… Et elle sera moins chère qu’un dCi 115, tout en étant seulement 10 kg plus lourde, assure la marque.

À la place du train épicycloïdal utilisé par Toyota pour la transmission, ou des boîtes automatiques ou à double embrayage des hybrides rechargeable allemandes, Renault a opté pour une boîte multimode à crabots offrant quatre rapports sans nécessiter d’embrayage, associée à un moteur électrique et un alterno-démarreur. L’ensemble est issu du système inauguré par le concept Eolab de 2014.

Renault recense 15 modes de fonctionnement en comptant toutes les combinaisons possibles de sources d’énergie et de démultiplication. Le nerf de la guerre chez les hybrides, c’est la gestion de cette usine à gaz. Renault promet un fonctionnement particulièrement transparent, sans à-coups ni effet de patinage, au profit de la consommation comme de l’agrément.

La voiture démarre systématiquement en mode électrique. C’est aussi le moteur électrique qui se charge de la marche arrière : il n’y a donc pas besoin de pignon dédié. En outre, la Clio maximise évidemment le recours au freinage régénératif plutôt que de dilapider son énergie cinétique en usant ses disques.

Contrairement à la boîte qui est le clou du spectacle, le moteur brille par sa simplicité. Il s’agit d’un quatre-cylindres 1.6 atmosphérique de 91 ch, avec deux soupapes par cylindre (sans levée variable). Il est dépourvu de courroie d’accessoire, la pompe à eau, la climatisation et l’assistance du freinage étant alimentées par le moteur électrique.

Le Captur hybride reprend ce bloc et le moteur électrique principal, mais l’associe à une plus grosse batterie dans le plancher de coffre (9,8 kWh, contre 1,2 kWh pour la Clio, fonctionnant à 400 V au lieu de 230 V). Il promet quant à lui une autonomie de 65 km en cycle urbain, et en profite pour offrir une puissance cumulée de 160 ch. Il peut atteindre les 135 km/h en mode électrique (70-75 km/h pour la Clio).

Rendez-vous en mai pour le début de l’offensive hybride de Renault. La Clio E-Tech viendra s’attaquer directement à la Yaris Hybride, seule au monde ou presque (la Honda Jazz, ça ne compte pas vraiment…) depuis 2012, avec un tarif annoncé très agressif. Le Captur E-Tech Plug-in, quant à lui, deviendra le seul hybride rechargeable de son segment (le Mini Countryman étant un peu plus gros et plus premium). La Mégane lui empruntera très vite sa motorisation.

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