Ford a dévoilé le Ranger Plug-in Hybrid. Cette nouvelle version du roi des pick-ups viendra rejoindre deux 4 cylindres Diesel (170 et 205 ch), un V6 Diesel de 240 ch, et le V6 essence de 288 ch du Raptor. Ce Ranger essence-électrique n’arrivera toutefois pas sur le marché avant fin 2024.

On ne sait pas encore grand-chose de sa fiche technique sinon que la partie thermique sera assurée par un 4 cylindres essence 2,3 l Ecoboost, certainement proche de celui qui officie encore sous le capot de la Focus ST (pourvu que ça dure). Il sera couplé à un moteur électrique et une transmission intégrale. Ford ne chiffre pas la puissance mais promet « un couple supérieur à celui de tous les autres Ranger » (600 Nm pour le Ranger V6 3.0 EcoBlue) ainsi que des capacités de franchissement et de remorquage préservées (3 500 kg).

Rien non plus sur la capacité de de la batterie, dont on sait seulement qu’elle assurera au Ranger Plug-in Hybrid une autonomie WLTP de 45 km en mode électrique. Elle aura également une fonction de charge bidirectionnelle, c’est-à-dire qu’elle pourra alimenter ou recharger des appareils via « des prises de courant intégrées à la fois dans la benne et l’habitacle ». Vous la sentez, l’odeur des merguez sur le barbecue électrique ? En espérant que le volume et la charge utile de la benne ne pâtissent pas de l’intégration de cette batterie…

Plus qu’un moyen de rentrer dans les bonnes grâces du fisc (le Ranger double cabine parvient déjà à échapper déjà au malus écologique grâce à une homologation « camion-plateau »), cette autonomie électrique sera le moyen de se frayer un chemin dans les zones à faibles émission si les Diesel finissent par en être bannis pour de bon. En attendant un passage au 100 % électrique comme sur le grand frère US, le F-150 Lightning ?