Certes, ce n’est pas aussi excitant que la planche de bord d’une hypercar, mais cela intéressera bien plus les gens qui achètent des voitures avec leur argent dans la vraie vie. C’est un aperçu de l’habitacle de la Skoda Scala, la nouvelle compacte de la marque, et on peut s’attendre à ce qu’il soit tout à fait avenant.

Le temps des Skoda post-soviétiques un peu misérables est terminé depuis bien longtemps. Celui des Volkswagen du pauvre est peut-être à son tour en train de toucher à sa fin. En témoigne l’arsenal d’écrans de la Scala, annoncés comme les plus vastes du segment.

Il y en aura deux : le Virtual Cockpit, soit l’instrumentation numérique personnalisable étrennée par l’Audi TT en 2014 avant de se démocratiser progressivement à travers le groupe Volkswagen, et la tablette centrale qui trône au sommet de la planche de bord. En point de mire, une connectivité de tous les instants. Non, vous n’échapperez pas à vos groupes WhatsApp.

Autres délicates attentions : un éclairage d’ambiance offrant le choix entre plusieurs couleurs, des sièges en simili-daim microfibre et le plus grand coffre de la catégorie (467 l, voire plus de 1 400 lorsque les sièges arrière seront rabattus).

Il y a plus affriolant comme chiffre, on vous l’accorde. Reste que celui-ci place la Scala pile entre la Rapid et l’Octavia, le duo de Skoda qui officie actuellement sur le segment C. Celles-ci peinent à se frotter directement aux références faute de prestations à la hauteur pour la Rapid, de dimensions plus contenues pour l’Octavia, et sans doute dans les deux cas d’un charisme un peu plus développé (à l’exception de la sympathique Octavia RS).

La Scala, en revanche, devrait être bien mieux armée pour cela. Et si vous vous demandez à quoi elle ressemblera de l’extérieur, le concept Vision RS du Mondial de l’Auto vous donnera quelques indices.