La nouvelle AMG GT (à l’essai ici) a connu un accueil relativement mitigé avec ses deux places et 300 kg supplémentaires. Serait-elle trop… mature ? Brabus se propose d’y remédier avec ce qu’il appelle le package « PowerXtraB40S-750 ».

Pourquoi porte-t-il le nom d’un téléphone Motorola des années 1990, et comment Brabus compte-t-il dévergonder l’AMG GT ? Nous n’avons pas la réponse à la première question mais pour la deuxième, il suffit de regarder les photos.

Vous y verrez que Brabus a procédé à des greffes de carbone sur la grille de calandre, la lame avant (affinée), les ouïes latérales, le discret becquet de hayon ou le diffuseur. L’échappement conserve sa configuration à deux doubles sorties mais celles-ci sont désormais circulaires et non plus rhombiques, au bout d’une ligne inox et de clapets actifs pilotés. Les ressorts raccourcis posent l’AMG GT 25 mm plus bas sur des jantes forgées de 21 pouces à l’avant et 22 pouces à l’arrière.

La puissance grimpe sensiblement : de 585 ch et 800 Nm, l’AMG GT 63 revue par Brabus passe à 750 ch et 900 Nm, toujours transmis aux quatre roues. De quoi faire tomber le 0 à 100 km/h sous la barre des 3 s (2,9 s, contre 3,2 s à la sortie de l’usine AMG), sans pour autant rattraper la surpuissante GT 63 S E Performance et ses 816 ch hybrides (2,8 s).

Brabus en a profité pour égayer un peu l’intérieur à coups de d’alu, de carbone (qu’on trouve également sur le cache moteur) et de cuir. La sellerie est personnalisable à volonté.

Le tarif ? Brabus a mis en vente le modèle d’exposition sur son site à 318 431 euros (et 86 centimes, soyons précis), à comparer aux 200 000 € réclamés par AMG pour une GT 63 standard. À vous de voir si vous êtes à ce point addict au carbone.