L’E-Pace restylé est la première Jaguar trois cylindres

Le petit SUV Jaguar attaque sa deuxième partie de carrière avec une plate-forme revue de fond en comble et des versions hybrides

La rédaction
Publié le : 28 octobre 2020

Après le F-Pace et la XF, passés sur le billard il y a quelques semaines, c’est au tour du plus petit des SUV Jaguar, l’E-Pace, de se refaire une beauté. Intérieure, surtout : comme les deux précédents, ce restylage est pour le moins discret visuellement, avec des traits à peine retendus sur la calandre et les boucliers, et une nouvelle signature lumineuse.

En revanche, il se passe là aussi plein de choses en dessous. Cousin de plate-forme du Land Rover Discovery Sport, l’E-Pace profite lui aussi d’une architecture rigidifiée et revue pour l’électrification. La Jaaaag peut ainsi reprendre à son compte les derniers quatre-cylindres 2.0 du groupe, dont une bonne partie sont associés d’office à une hybridation légère. En Diesel, on a ainsi le choix entre un 163 ch standard (traction, boîte manuelle), un 163 ch micro-hybride (BVA9, 4×4) et un 204 ch micro-hybride (BVA8, traction ou 4×4). En essence, l’E-Pace est disponible en versions 200 ch (flexfuel, micro-hybride, BVA9, 4×4), 249 ch (BVA8, 4×4) et 300 ch (BVA8, 4×4).

Mais surtout, la gamme est désormais coiffée par un E-Pace hybride rechargeable, qui associe un trois-cylindres 1.5 essence de 200 ch sur le train avant à un petit moteur électrique sur le train arrière (alimenté par une batterie de 15 kWh), pour un total de 309 ch et une autonomie de 55 km en mode tout électrique. Le 0 à 100 km/h en 6,5 s en fait le plus performant de la famille (6,9 s pour le P300).

À bord, les changements sont plus évidents, même si Jaguar n’a pas tout chamboulé comme sur la nouvelle mouture des F-Pace et XF. L’écran central gagne en surface (11,4 pouces au lieu de 10) et en lisibilité pour donner accès à la dernière génération du système infotainment maison Pivi Pro (en option sur l’E-Pace d’entrée de gamme), qui permet aussi de bénéficier de mises à jour automatiques à distance. L’instrumentation numérique est elle aussi revue, et le rétroviseur magique ClearSight fait son apparition, qui intègre un écran pour afficher la vue d’une caméra arrière et ainsi « effacer » virtuellement la banquette et les montants de coffre.

Les tarifs commencent à 39 000 € pour un E-Pace D163 traction boîte manuelle, pour atteindre les 65 000 € avant options sur le P300 Sport. Qu’on ne croisera jamais sur la route en France puisqu’il devra s’y acquitter d’un malus colossal (19 641 € pour 207 g dans la dernière version du projet de barème 2021, en attendant la taxe sur le poids l’année suivante pour ce beau bébé d’1,9 t), auquel échappera l’E-Pace P300e hybride rechargeable (58 800 €, 44 g et… 2,1 t).

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