La Jaguar XF est-elle la plus jolie routière du marché ? Nous ne sommes pas loin de le penser. C’est sans doute pour cela que cette gravure de mode adopte des retouches aussi légères à l’heure de son restylage de mi-carrière, qui se limite extérieurement à une calandre et des boucliers rafraîchis et une nouvelle signature lumineuse.
Comme souvent, le plus important est invisible. 2020 oblige, les évolutions techniques tournent autour de l’électrification et de la connectivité. On assiste donc à l’arrivée d’un Diesel à hybridation légère, de 24 pouces d’écran sur une planche de bord revue de fond en comble dans la lignée du F-Pace restylé, ou encore de mises à jour automatiques over-the-air (par le réseau, sans passage en concession). Comme sur le SUV, un système de réduction active du bruit fait son apparition pour optimiser l’insonorisation.
La gamme mécanique a été resserrée à trois quatre-cylindres 2 l : le Diesel micro-hybride sus-mentionné (204 ch, disponible en propulsion ou quatre roues motrices), et deux essence de 250 ch (propulsion) et 300 ch (intégrale). Tous sont associés à une boîte automatique à huit rapports, et disponibles en berline (à partir de 51 900 €) comme en break (55 400 €).
Il faut donc dire adieu aux savoureux V6 de la phase 1 : le 3.0 essence compressé de 380 ch, et le 3.0 Diesel de 300 ch. Reposez en paix. Il n’est pas non plus fait mention pour l’instant des nouveaux six cylindres en ligne JLR auquel le F-Pace vient pourtant d’avoir droit. Depuis le temps, on aura définitivement renoncé à attendre la résurrection d’une XFR V8 capable de donner des leçons de drift à une BMW M5 ou une Mercedes-AMG E63. À moins qu’un petit coup de folie pour le bouquet final, façon XE Project 8…