L’Audi Q4 e-tron 2024 roule plus fort et plus loin

Le SUV électrique compact d'Audi a droit à un nouveau moteur à la fois plus puissant et plus frugal.

La rédaction
Publié le : 23 septembre 2023

Discret sur nos routes depuis son lancement en 2021, l’Audi Q4 e-tron est encore un peu jeune pour un restylage mais sa fiche technique évoluera significativement pour le prochain millésime. Il faudra bien ça pour répondre au récent BMW eX1 et aux Mercedes EQA et Volvo XC40 Recharge, déjà restylés. Sans parler bien sûr d’une Tesla Model Y aux tarifs toujours plus agressifs bien qu’elle appartienne théoriquement au segment supérieur.

Rien de neuf côté batterie hormis « une chimie de cellule optimisée » : les Q4 avaient déjà laissé tomber la petite 52 kWh pour se concentrer sur la seule 77 kWh, et avaient déjà vu la puissance de charge passer de 125 kW à 135 kW. Cette dernière passe à 175 kW sur les versions bimoteurs, toujours bon à prendre pour raccourcir les pauses sur l’autoroute.

Quelle que soit la version, propulsion ou intégrale, on profitera maintenant sur l’essieu arrière d’un moteur électrique à la fois plus puissant et plus efficient : 286 ch sur les Q4 45 et 45 quattro (au lieu de 265 ch), 340 ch sur le 55 quattro (au lieu de 299 ch sur l’ancien 50 quattro). L’autonomie n’en grimpe pas moins à 562 km WLTP sur la version propulsion monomoteur (Q4 45, suivez, un peu), la plus autonome et la seule dont Audi ait dévoilé l’autonomie. C’est 80 km de mieux qu’avant malgré les quelques dixièmes gagnés sur le 0 à 100 km/h : 0 à 100 km/h en 6,7 s pour le Q4 45, 6,6 s pour le Q4 45 quattro, 5,4 s pour le Q4 55 quattro. La vitesse de pointe reste bridée à 180 km/h sur toutes les versions.

Si les « petites » versions 35 et 40 ont disparu, on a toujours le choix en matière de carrosserie entre un Q4 tout court et un Q4 Sportback à la poupe plus fuyante. C’est d’ailleurs lui atteint ledit record d’autonomie grâce à son aérodynamique favorable.

L’importance de cette mise à jour se confirme avec de nouveaux réglages de trains roulants, quelle que soit la suspension choisie (standard, pilotée, châssis sport rabaissé de 15 mm). Audi a aussi recalibré la direction « pour plus de sportivité et d’agilité ».

La technologie embarquée intègre désormais une assistance active au changement de voie : quand le régulateur adaptatif est en fonction, la voiture vous propose de déboîter pour vous, et vous actionnez votre clignotant pour accepter. Il ne faudrait pas se faire une crampe au poignet… Autrement crucial à l’usage, Audi promet un planificateur d’itinéraire et une gestion thermique optimisés. Ah, et le Q4 adopte apparemment un nouveau générateur de son (externe, pour être entendu jusqu’à 25 km/h comme la loi l’y oblige, et interne, désactivable, pour « renforce[r] le lien émotionnel entre le conducteur Audi et son véhicule », tout un programme).

Malgré l’arrivée du GPS, des sièges chauffants et du hayon motorisé dans l’équipement de série, le ticket d’accès reste fixé à 53 000 €.

 

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