La Mercedes EQS a déjà trois ans. L’heure du restylage a sonné pour le vaisseau amiral électrique de Stuttgart, qui se limite visuellement à de tout petits changements cosmétiques. Le plus évident est l’arrivée d’une nouvelle calandre optionnelle singeant une grille à l’ancienne grâce à des « lamelles chromées affleurantes ». Elle est même surmontée d’une étoile façon bouchon de radiateur comme au bon vieux temps.

À bord, le fameux Hyperscreen, une immense planche de bord-écran de 141 cm de large pour 55 pouces au total, est maintenant de série, pour un prix de base inchangé (136 000 € tout de même). Les aérateurs des montants centraux sont désormais chromés tandis que le pack Confort Arrière Plus (3 900 €), destiné à faire de l’EQS la parfaite voiture de maître autour de la place arrière droite, inclut à présent un repose-pied à l’angle savamment étudié, emboîté sous le siège avant.

Le changement le plus marquant ne se voit pas puisqu’il concerne la batterie. Déjà parmi les plus colossales du marché au lancement avec ses 108,4 kWh net, elle gagne ici encore en capacité pour atteindre 118 kWh.

La pompe à chaleur désormais de série profite aussi à l’efficience, de même que le freinage régénératif plus puissant (associé à une pédale recalibrée pour un meilleur ressenti). Résultat, jusqu’à 821 km d’autonomie pour l’EQS 450+. En revanche, la puissance de charge plafonne toujours à 200 kW.

Mercedes a bien sûr mis à jour les assistances à la conduite. En mode semi-autonome, l’EQS est ainsi maintenant capable de prendre l’initiative d’un changement de file pour dépasser sur l’autoroute.

Enfin, notez que la capacité de remorquage passe de 750 à 1 700 kg. Il va vous falloir un plus gros bateau…