Le Grand Prix d’Argentine 1955, la course la plus chaude de l’histoire

Le championnat du monde de Formule 1 n’avait que cinq ans lorsqu’il a enregistré sa température record lors d’un Grand Prix : 35°C à l’ombre, près de 55 sur la piste. La chaleur décime les mécaniques et les pilotes, qui se passent le relais entre équipiers comme l’autorise le règlement de l’époque. À domicile, Juan-Manuel Fangio est le seul, avec son compatriote Roberto Mieres, à disputer l’intégralité de la course. Il s’impose péniblement au volant de sa Mercedes, la jambe brûlée au troisième degré à force de frotter contre le châssis surchauffé par l’échappement.