Ceci est le nouveau Porsche Macan Turbo, et il ne se distingue pas seulement par une nouvelle barre de LED entre les feux arrière : il a troqué son V6 3.6 biturbo pour un 2.9, celui qui anime déjà les Panamera et Cayenne S ainsi que l’Audi RS4.
Même architecture donc, mais une cylindrée réduite de 20 %. Pourtant, la puissance grimpe de 40 ch pour atteindre 440 ch, soit la puissance de l’ancien Macan Turbo Pack Performance. Le 0 à 100 km/h prend donc 0,3 s de moins (4,3 s), avec l’aide du launch control inclus dans le pack Sport Chrono. Optionnel, bien sûr : c’est une Porsche.
En série, ce Macan Turbo a cependant droit à de meilleurs et de plus jolis freins. Meilleurs, parce que les disques sont à présent revêtus de tungstène afin de réduire l’usure, d’améliorer les distances de freinage et de produire moins de poussière pour garder vos énormes jantes (jusqu’à 21 pouces) propres plus longtemps. Plus jolis, parce que cette couche de tungstène donne aussi aux disques une finition brillante du plus bel effet.
Visuellement, la nouvelle mouture du Macan Turbo se différencie du reste de la gamme par ses entrées d’air redessinées et son double becquet arrière, presque trop discret. À bord, on trouve le même écran central 10,9 pouces que sur les autres Macan restylés.
Le Macan est une nouvelle fois le moyen le plus accessible d’accéder à une Porsche « Turbo », un label certes paradoxal depuis que les moteurs atmosphériques ont quasiment déserté la gamme : 93 859 €, soit 26 760 € de plus que le Macan S et ses 354 ch. Et 17 141 € de moins qu’un Mercedes-AMG GLC 63 S, dont le V8 offre toutefois 60 ch de plus et gronde comme un T-Rex qui aurait marché sur des Lego (et ça, ça n’a pas de prix).
On attend de pied ferme un pack Performance ou une version Turbo S pour remettre les pendules à l’heure, d’autant qu’entre-temps ont débarqué les BMW X3 et X4M, Jaguar F-Pace SVR et Range Rover Velar SVAutobiography, qui affichent tous eux aussi plus de 500 ch.