Autant vous prévenir tout de suite, le Renault Symbioz ne va pas révolutionner le marché. Nous préférerions évidemment que vous lisiez la suite de cet article mais nous savons combien votre temps est précieux et nous sentons donc obligés de vous avertir.

Long de 4,41 m, le Symbioz prend place dans la gamme entre le Captur (4,24 m) et l’Austral (4,51 m), devenant ainsi le plus proche alter ego thermique d’un Scénic (4,47 m) désormais exclusivement électrique. Un gabarit similaire aux SUV compacts les plus… compacts, tels le Kia Niro ou le Nissan Quashqai (4,42 m tous les deux).

Dérivant étroitement du Captur, le Symbioz en reprend le museau, l’empattement de 2,64 m, la planche de bord mais aussi, au lancement, la motorisation hybride de 145 ch associant un 4 cylindres 1,6 l et un moteur électrique à une batterie 1,2 kWh et une boîte multimode à crabots. Renault promet une masse inférieure à 1,5 t, et une consommation WLTP de 4,6 l/100 km sans le moindre malus (105 g/km).

Faute d’espace supplémentaire entre les essieux, l’habitabilité s’annonce logiquement identique à celle – excellente pour sa taille – du Captur. En revanche, les 17 cm supplémentaires sur le porte-à-faux arrière profitent largement au coffre : entre 492 et 624 l selon la position de la banquette coulissante, à comparer aux 305 et 440 l du Captur E-Tech dans les mêmes configurations. Contrairement à son petit frère, il a aussi droit au toit panoramique opacifiant étrenné par le Scénic.

Bref, on ne l’avait pas demandé, mais avec sa soute plus accueillante que celle de l’Austral pour un tarif qu’on peut imaginer pas trop éloigné de celui du Captur, le nouveau Symbioz ne devrait avoir aucun mal à trouver des adeptes. Même s’il devra aussi composer avec son redoutable cousin le Dacia Duster…