Comme promis, dans la foulée du lancement de son XM (à l’essai ici), BMW a dévoilé ce matin le XM Label Red. Et nous n’avons pas les mots…
Alors pendant qu’on tente de reprendre nos esprits devant ces énormes naseaux écarlates, voici quelques chiffres. Le XM Label Red est juste une version (encore) plus puissante du XM. De 653 ch et et 800 Nm, l’attelage hybride passe ici à 748 ch et 1 000 Nm.
La partie électrique reste inchangée : un moteur intégré à la boîte auto, développant 197 ch pour 280 Nm. C’est donc le V8 4.4 biturbo qui a eu droit à une cure de vitamines. Au lieu de 489 ch et et 650 Nm, il culmine maintenant à 585 ch et 750 Nm, de quoi permettre au XM Label Red d’expédier le 0 à 100 km/h en 3,8 s (- 0,5 s). La vitesse est toujours bridée à 250 km/h par défaut, et désormais à 290 km/h avec le pack Expérience M (au lieu de 270). Le plus dur, ce sera de découvrir ce mufle injecté de sang dans votre rétro sur l’Autobhan sans sursauter.
La batterie de 25,7 kWh permet de rouler entre 75 et 83 km WLTP, quelques km de moins que sur la version standard. Au cas où ça vous intéresse. Mais l’allure du XM Label Red vous intrigue certainement bien davantage, non ? Il se distingue du XM standard par sa « bande d’accentuation » Toronto Red autour des vitres latérales (rassurez-vous, vous pouvez aussi la prendre en noir), et ses jantes (21 pouces en série) aux accents de la même couleur. Étonnamment, BMW précise que le XM Label Red s’adresse à « des clients ayant un mode de vie extraverti ». Et le compte en banque qui va avec : il s’affiche chez nous à 203 000 €, soit 25 000 € de plus que le XM tout court.
Pour ceux qui veulent vraiment dépenser le maximum pour le deuxième modèle 100 % M de l’histoire après la M1 (snif), il y a même une « Red Label Edition » limitée à 500 exemplaires dans le monde, acturée 213 000 €. C’est elle qui illustre cet article et qui a droit aux haricots rouges. Elle se distingue aussi par son diffuseur de la même couleur, sa livrée Frozen Carbon Black et une plaque numérotée dans le cockpit.
BMW n’évoque pas d’évolutions du châssis ou des freins pour digérer la centaine de chevaux supplémentaire sur ce SUV de 2,7 t (re-snif). On pourra toutefois le voir à l’œuvre dynamiquement en juin lorsqu’il partira à l’assaut de Pikes Peak avec Matt Mullins au volant.
Et… non, on n’a toujours pas les mots.