Bugatti Chiron Super Sport 57 : l’Atlantic dans le rétro

Pour les 70 ans de son épouse, un client Bugatti lui a offert une Chiron Super Sport inspirée de la légendaire Type 57 SC Atlantic.

La rédaction
Publié le : 9 décembre 2023

Bugatti ne se prive pas de piocher dans son patrimoine pour chercher l’inspiration. L’arrivée de cette nouvelle Chiron Super Sport aux effluves rétro est donc tout sauf une surprise.

Cependant, on a beau voir défiler les one-off et autres éditions spéciales depuis le lancement de la Chiron en 2016, il faut bien reconnaître que celle-ci est particulièrement jolie. Comme vous l’aurez compris, cette Chiron Super Sport « 57 One of One » est un hommage à la sublime Type 57 SC Atlantic des années 1930.

Apparemment, ce serait un cadeau d’anniversaire : celui d’un mari à son épouse (elle ne s’appellerait pas Alice, par hasard ?) pour les 70 ans de cette dernière, vingt après qu’elle fut tombée en extase devant une Atlantic exposée au Mullin Automotive Museum de Los Angeles. C’est quand même beau, l’amour.

Il a fallu un an au département Bugatti Sur Mesure pour peaufiner cette magnifique Chiron Super Sport, caractérisée par ses 1 600 ch et sa poupe étirée de 25 cm pour atteindre les 440 km/h, selon les goûts de sa future propriétaire. Le résultat est une livrée azur argentée calquée sur celle de l’une des trois Type 57 SC Atlantic survivantes. Elle avait alors temporairement quitté son podium californien pour un séjour au musée Guggenheim, où le designer en chef du département Sur Mesure Jascha Straub a fait le déplacement avec un nuancier dans sa valise pour reproduire au mieux la teinte originelle.

Vous aurez aussi noté la nouvelle grille de calandre à barrettes verticales, dont une centrale plus épaisse, dans le prolongement de l’épine dorsale caractéristique des Bugatti. Autre clin d’œil, la silhouette d’Atlantic dessinée à la main sous l’aileron arrière mobile.

On retrouve ce profil à bord sur les contre-portes, garnies comme tout le reste de l’habitacle de cuir brun « Gaucho ». Au pied de la console centrale, une plaque « 57 One of One » rappelle que l’on n’est pas dans la Chiron de monsieur Tout-le-Monde, tandis que l’éléphant dansant du sculpteur Rembrandt Bugatti, frère d’Ettore, est brodé sur les appuie-tête.

« À terme, la ‘7 One Of One’ atteindra certainement le même statut que la voiture qui l’a inspirée – gagnant la place qui lui revient dans les concours d’élégance les plus prestigieux », estime Bugatti en toute humilité. Mais « pour l’instant, la cliente profite de son expérience de conduite Bugatti. Les passionnés ont d’ailleurs déjà eu l’occasion de la voir explorer les routes panoramiques de l’ouest américain au volant de son exceptionnelle Bugatti lors du Grand Tour America organisé par la marque. »

Attendez, ça veut dire que quelqu’un a réellement acheté une Bugatti pour la conduire ? Mais où va le monde ?

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