F1 : 10 choses qu’on attend en 2022
Remis de vos émotions depuis le titre de Max Verstappen à Abou Dabi ? Voici tout ce qu'on a hâte de voir lors de la saison 2022
Le duel Hamilton-Russell
Depuis son arrivée en F1 en 2019 chez Williams, George Russell est considéré comme un crack en devenir, statut qu’il avait notamment confirmé fin 2020 lors du Grand Prix de Sakhir au volant de la Mercedes d’un Lewis Hamilton covidé. Le moment de vérité est arrivé : le jeune Britannique a été bombardé coéqupier du septuple champion du monde pour 2022. Par pitié, « let them race », Toto.
Les nouvelles monoplaces
Repoussées d’un an à cause de la pandémie, les voitures du renouveau arrivent enfin en 2022. Avec leur aérodynamique simplifiée censée permettre aux pilotes de se suivre plus facilement, elles promettent plus de spectacle. Plus qu’en 2021, ce sera difficile, mais on n’aurait rien contre… Quelqu’un va-t-il trouver une faille dans le règlement pour arriver avec une idée de génie à la manière de Brawn et de son double diffuseur en 2009 ? Vivement Bahreïn le 20 mars.
Des dépassements
C’est l’objectif de la nouvelle réglementation. Avec moins de turbulences dans le sillage des monoplaces, la course en peloton devrait être largement favorisée. Et la perte d’appui au niveau des ailerons devrait être au moins partiellement compensée par des châssis à effet de sol. Appétissant.
Bottas dans une Alfa
Quoi qu’on en dise, ces cinq dernières années, Valtteri Bottas a ponctuellement battu le meilleur pilote de la grille à voiture égale. Ce n’est pas rien. Pourra-t-il s’illustrer en tant que leader d’Alfa Romeo, chez qui il remplace en 2022 ce grand bavard de Kimi Räikkönen ? Il y fera équipe avec le rookie Guanyu Zhou, premier pilote de F1 chinois.
Côté casting, on se réjouit aussi du retour du sympathique Alex Albon, qui a récupéré le baquet de George Russell chez Williams après une année à patienter en endurance.
Une victoire de Norris
Malchanceux en Russie l’an passé, Lando Norris a laissé échapper sa première victoire après un mauvais choix stratégique à l’arrivée de la pluie, alors qu’il avait la course en main après avoir réalisé la pole position. Même si son expérimenté coéquipier Daniel Ricciardo a gagné de son côté à Monza (la première victoire de McLaren depuis neuf ans), le jeune Britannique a été plus constant au fil de la saison. Si son écurie négocie bien le virage réglementaire, il aura assurément très faim en 2022.
Plus de memes avec Toto
Jamais aussi expressif que dans l’adversité, le patron de Mercedes était au sommet de sa forme en 2021, pour la plus grande joie des réseaux sociaux. Nous avons déjà une pensée émue pour les casques audio qu’il ne manquera pas de fracasser en 2022.
Que Max reste Max
Il a ses détracteurs, mais le premier champion du monde néerlandais reste avec Nico Rosberg le seul pilote à avoir battu Lewis Hamilton durant l’ère hybride. Nul doute qu’à seulement 24 ans, il saura apprendre de sa campagne 2021 pour revenir encore plus rapide et intraitable. Et plus fair play, avec un peu de chance.
Une Ferrari de retour au premier plan
Après deux années à laisser Red Bull se mesurer seule à Mercedes, Ferrari pourrait profiter de la nouvelle réglementation pour donner le dernier coup de collier et redevenir un vrai top team. Revenue de nulle part, la Scuderia a déjà terrassé McLaren en 2021 pour la troisième place du classement constructeurs, notamment grâce à ce qui constitue peut-être le meilleur duo de pilotes de la grille. L’ultrarapide Charles Leclerc et Carlos « Smooth operator » Sainz étaient inséparables au classement l’an passé, il n’y a aucune raison qu’ils fassent moins bien cette saison.
Des règles constantes d’une course à l’autre
2021 aurait été la saison parfaite avec un arbitrage à la hauteur. Laisser les pilotes s’affronter tout en veillant au respect des règles n’est jamais simple, a fortiori sur des circuits modernes truffés d’échappatoires. Mais l’inconstance des commissaires de course et toutes les polémiques qui en ont résulté, dont une particulièrement dévastatrice lors de la balle de match à Abou Dhabi, ont gâché un championnat par ailleurs grandiose.
Un calendrier complet
Rendez-nous Montréal et Suzuka (et gardez Imola, SVP). Deux ans qu’on n’a pas eu le droit à une saison complète : croisons les doigts pour un retour à la normalité, et pour que la première édition du Grand Prix de Miami soit un succès.
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