La dernière fois que Pagani a présente sa (promis-c’est-la-)dernière Zonda, c’était il y a tout juste huit mois. Et pour une fois, on était tenté d’y croire puisqu’elle s’appelait Arrivederci.

Mais non, voici encore une nouvelle version de l’hypercar V12 apparue au salon de Genève 1999. Cette voiture est née au XXIe siècle, bon sang de bonsoir.

On n’en veut pas à Horacio Pagani, bien au contraire. On ne se lasse pas de contempler la Zonda, et ça nous va très bien si elle continue à ressusciter indéfiniment. Soulignons toutefois qu’il ne s’agit cette fois pas d’un tout nouveau châssis, mais d’une voiture préexistante « entièrement réimaginée », selon Pagani, qui explique s’être inspiré des montagnes du Kunlun, à l’ouest de la Chine.

Ce carbone bleu pétrole est assez sublime, assorti de pièces en carbone brut. Parce qu’une Pagani, c’est avant tout de la fibre de carbone… Vous aurez aussi noté l’énorme prise d’air au-dessus des appuie-tête de ce roadster, et sa dérive dorsale débouchant sur un aileron biplan.

On ne sait pas grand-chose d’autre mais puisque cette Zonda ressemble terriblement à celles de la série 760, on peut imaginer qu’elle en reprend le V12 7,3 l atmosphérique d’origine AMG dans sa version 760 ch. Bref, comme d’habitude, c’est du sérieux.