Mine de rien, on a désormais vite fait de se perdre dans la nomenclature Bugatti si l’on n’est pas attentif. Il y a dix ans, il y avait la Veyron et la Veyron Super Sport, toutes deux disponibles dans une carrosserie découvrable Grand Sport. Pour la Chiron, les choses se sont rapidement compliquées depuis le lancement en 2016 : le catalogue comprend la Chiron « standard », la Sport, la Pur Sport, et la Super Sport 300+. Au-dessus, on trouve en série limitée les Divo (40 exemplaires) et Centodieci (5 exemplaires), sans parler de La Voiture Noire (1 exemplaire) et de la Bolide (un jour, peut-être).
On vous pardonnera donc de pas avoir retenu pourquoi la Chiron Pur Sport coûte 3 millions d’euros hors taxe tout en étant la plus lente de la gamme en vitesse de pointe puisqu’elle est bridée à 350 km/h. Toutes proportions gardées, voyez-la comme la Mégane RS Trophy-R de la famille Chiron : la version radicale dédiée à la piste, allégée de 50 kg grâce à des caprices tels que des sorties d’échappement en titane imprimées en 3D.
Ci-dessus, vous pouvez admirer la première Chiron Pur Sport livrée. On se demande d’ailleurs si le client ne se serait pas inspiré de ladite Mégane RS Trophy-R quand on découvre cette livrée associant peinture blanche et carbone brut, avec un intérieur écarlate. Même si le mot Renault ne doit pas souvent être prononcé dans le Connecticut, où le concessionnaire Miller Motorcars a remis les clés de cette Chiron à son heureux propriétaire.
En tout cas, si vous avez des critères vraiment précis pour un garage de rêve à deux voitures (françaises, rares, hors de prix, blanc et carbone, pistardes dans l’âme), alors cette Bugatti-là ferait bien la paire avec la reine des Mégane. Non ?