Vous vous souvenez de la Ford Puma ? Petit coupé sportif, très fun. A sa sortie, Ford avait réalisé un bijou de publicité en numérisant Steve McQueen parcourant les rues de San Francisco à son bord. Ça rappelait étrangement un certain film…
Cette Puma n’était qu’une goutte dans l’océan de petits coupés qui a submergé les années 90. Vous vouliez quelque chose de petit, pratique et abordable qui ne soit pas une banale citadine ? C’est vers la Puma et ses consœurs que vous vous tourniez.
En y réfléchissant bien, les petits coupés sportifs des années 90 étaient un peu les mini-SUV et autres crossovers d’aujourd’hui. Et en ce sens, la Puma a peut-être choisi le bon moment et le bon costume pour réapparaître.
Parce que oui, vous l’aurez probablement deviné, la nouvelle Ford Puma n’a plus grand-chose d’un petit coupé. En lieu et place, on a une Fiesta dopée aux hormones (ou un bébé Kuga) qui s’attaque désormais aux Peugeot 2008, Volkswagen T-Cross et des millions d’autres… Une goutte dans l’océan, vous disait-on.
Tandis que la première génération avait été dessinée par le designer en chef de Jaguar Ian Callum, à qui on doit les Aston Martin DB9 et Vanquish pour ne citer qu’elles, la nouvelle est… différente. Sûrement moins intemporelle.
« On a tout donné pour offrir aux clients la flexibilité qu’ils recherchent, et la voiture la plus jolie qu’ils n’aient jamais eue », a déclaré Stuart Rowley, président de Ford Europe. Les mauvaises langues diraient que ces clients n’ont jamais eu d’autre voiture auparavant.
La forme des feux avant rappelle légèrement la première Puma, mais c’est à peu près tout. Pour le reste… c’est beaucoup (trop) d’efforts de style pour un véhicule de cette taille. En bref, cette réincarnation nous laisse sceptiques, mais tous les goûts sont dans la nature, pas vrai ?
Bien sûr, tout n’est pas que design. La vraie nouveauté, c’est l’hybridation légère qui accompagne le trois-cylindres essence EcoBoost, disponible en version 125 ou 155 chevaux. On nous promet ainsi « jusqu’à 50 % de couple supplémentaire à bas régime ». Une version non-hybride ainsi qu’une autre diesel devraient venir compléter la gamme en 2020. Côté transmission pour l’instant, c’est manuelle à six rapports ou rien. Mais là encore, une boîte automatique à double embrayage devrait venir plus tard en option.
Il devrait y avoir suffisamment de finitions pour tous les goûts. La version ST-Line est plutôt branchée pédalier de sport et levier de vitesses en alu, tandis que la Titanium fait la part belle au cuir et aux imitations bois. On parle également de jantes allant de 17 à 19 pouces. Cette nouvelle Ford Puma embarque aussi beaucoup de technologie, notamment une aide au maintien dans la voie, qui théoriquement reconnaît « les bords de routes, même lorsqu’ils ne sont pas matérialisés par une ligne blanche ». Qui osera tester ? Choisissez plutôt une route bordée d’une prairie que d’une forêt, SVP. Le freinage automatique d’urgence lui se couple désormais à un « système de prévention de collision ». Il y a des yeux partout.
Le coffre est plutôt généreux : 456 litres de chargement, et vous pouvez aussi rajouter en option un système B&O à 10 haut-parleurs, un toit en verre et des sièges massant. Ça fait quand même deux trois trucs sympas, non ? Mais de là à imaginer Steve McQueen au volant, on a des doutes. Les tarifs seront publiés dès l’ouverture des commandes au mois de septembre.