24 Heures du Mans : suivez la course en presque live avec TopGear

TopGear se met à l'heure sarthoise ce week-end. Ne ratez rien (enfin pas trop) de la course la plus mythique du monde

La rédaction
Publié le : 15 juin 2019

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11H00-15H00

C’est la pire période. Pour tout le monde. Toute la fatigue et le stress accumulé pendant les vingt heures précédentes commence à faire doucement son oeuvre, sur les mécaniciens, les pilotes, sur la mécanique aussi. C’est le moment où le team manager tente un dernier coup de poker dans sa stratégie de course, le moment où les pilotes qui doivent assurer prennent le risque de se déconcentrer en baissant trop de rythme. Ou le moment où l’on en fait trop pour essayer de gagner une dernière place au classement. Voire la tête du classement…

C’est aussi le moment de briller même quand tout est perdu, comme Jean-Eric Vergne et sa Aurus 01 du team G-Drive. Relégué dans les profondeurs du classement, il réalise deux incroyables chrono de 3’29″022 (puis 3’29″021), devenant le premier pilote d’une LMP2 à passer sous la barre des 3’30 ».

A 11h27, Nyck de Vries rentrera malgré lui dans une des autres catégories. Victime d’une crevaison lente, il ira percuter à haute vitesse une des barrières de sécurité dans Indianapolis avec sa LMP2 du Racing Team Nederland, provoquant le déploiement des voitures de sécurité durant 22 longues minutes. Il était 15ème de sa catégorie. Contre toute attente, il parviendra à rallier son stand sur trois roues, réparer et continuer l’épreuve. malgré sa colossale expérience de l’endurance, Jan Magnussen vivra un scénario similaire au volant de la Corvette C7 R n°63. D’autres seront moins chanceux et abandonnerons sur casse moteur comme la LMP2 n°43.

comme une des deux BMW M8 officielles qui s’immobilisera dans l’échappatoire de la chicane Michelin dans les Hunaudières à 13h10.

Dans la catégorie LMGTE Pro, le soufflet est un peu retombé côté intensité du combat en tête. A 45 minutes de l’arrivée, la Ferrari 488 GTE n°51 de AF Corsa (Cullen/Brundle/Owen) s’est ménagé un petit coussin d’une centaine de secondes d’avance au gré des ravitaillements décalés. C’est assez pour gérer la dernière heure de course mais pas du tout suffisant en cas de pépin de dernière minute.

Et paradoxalement, c’est en LMGTE Am que le combat sera le plus intense. Le gap séparant la Ford GT des vainqueurs Keating/Bleekemolen/Fraga de la 911 RSR de Team Project 1 (Bergmeister/Lindsey/Perfetti) jouera au yo-yo entre 20 et 55 secondes durant toute la dernière heure.

Dans la catégorie LMP2, Nicolas Lapierre sur Alpine (associé à Negrao et Thiriet) remporte un quatrième succès en cinq participations à l’épreuve mancelle, devant le trio Richelmi Aubry sur l’Oreca 07 du Team Jacky Chan DC Racing et Hanson/Albunquerque/di Resta sur la Ligier JS217 du team United Autosports.

Chez Toyota ? La Toyota n°7 de tête ralenti brutalement à l’entame de la dernière heure, victime d’une crevaison lente alors qu’elle venait juste de faire le plein et de changer de pneus. Du coup, la n°8 du trio Alonso/Nakajima/Buemi – en embuscade quelques secondes derrière – qui s’empare du commandement. La n°7 reprend la piste avec 58 secondes de retard après un second passage éclair par son box. A 15 minutes de l’arrivée, l’écart se réduit à 24 secondes, mais c’est finalement la n°8 de Buemi/Alonso/Nakajima qui passera en premier sous le drapeau à damier, remportant cette 87ème édition des 24 Heures du Mans.

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