La course ronronnait tranquillement depuis le départ mais la transition entre jour et nuit – ainsi qu’une averse passagère – ont provoqué quelques chamboulements dans le classement. Entre 20h00 et 22h00, la voiture de sécurité est intervenue trois fois.

Vers 21h00, un premier drapeau jaune généralisé est provoqué par un accrochage spectaculaire entre la Corvette C7 R n°64 engagée en LM GTE Pro et la Porsche n°88 du Dempsey-Proton Racing s’accrochent dans la portion menant au raccordement. La Corvette, trop lourdement endommagée après un violent contact avec un mur de protection, abandonnera quelques minutes plus tard.

Deuxième interruption à 21h15 après une sortie de piste de Thomas Laurent avec la LMP1 Rebellion dans la chicane Michelin. Quelques instants plus tôt, il venait de prendre la troisième place du classement général après une manoeuvre osée sur une SMP Racing. Si ce crash spectaculaire lui coûte la tête des LMP1 privées, il pourra revenir au stand puis reprendre la piste après quelques minutes de réparation.

A 22h00, l’Alpine doit céder la tête du classement LMP2 à la G Drive Racing n°26. Par la suite, les deux prototypes vont s’échangent la tête de la catégorie depuis plusieurs heures sans arriver à se départager.

Chez Toyota, la TS050 n°8 prend brièvement la tête de l’épreuve vers 22h15 après que le leader ai raté son freinage à Mulsanne et visité (sans dommage) le bac à graviers. La TS050 n°7 reprendra la tête quelques minutes plus tard en dépassant la 8 dans les Hunaudières.

Mais quoi qu’il arrive c’est toujours une Toyota qui est en tête…