24 Heures du Mans : suivez la course en presque live avec TopGear

TopGear se met à l'heure sarthoise ce week-end. Ne ratez rien (enfin pas trop) de la course la plus mythique du monde

La rédaction
Publié le : 15 juin 2019

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Le cap de la mi-course est franchi à 3h00 du matin et la nuit a comme d’habitude apporté son lot de surprises. L’accrochage entre la Corvette n°64 et la Porsche n°88 a notamment inauguré toute une série d’incidents. Tête à queue de la Ford GT n°67 à la sortie d’une des chicanes des Hunaudières, heureusement sans dommage. A 00h04, l »Aston Martin n°97 sort de la piste à la sortie des virages Porsche suite à une manoeuvre de dépassement un peu trop agressive d’un Sport Prototype. Vingt minutes après, c’est au tour de la deuxième Aston Martin engagée en GTE Pro (n°95) de sortir de piste alors que la 97 n’est toujours pas sortie des stands. Et si la 97 reprend la piste bonne dernière de sa catégorie, Aston Martin Racing retirera la 95 de la compétition. Trop de dégâts.

Parmi le incidents les plus marquants de la nuit, on relèvera également une neutralisation de 21 minutes suite à la sortie de piste de la LMP1 n°17 de SMP Racing alors qu’elle occupait la quatrième position du classement général. Puis les abandons successifs sur casse mécanique de la LMP1 n°10 de DragonSpeed (1H53, boite) et de la Ferrari 488 n°71 (2H13, moteur). Au total, sept voitures ont officiellement abandonné l’épreuve, d’autres accusent près de 40 tours de retard sur les leaders et visent uniquement le passage sous le drapeau à damier.

L’Alpine Signatech sera une victime collatérale de cette série d’accidents. En plein milieu d’une bataille très serrée pour la tête des LMP2 avec la G-Drive n°26, elle se retrouvera séparée de cette dernière lors d’une neutralisation de course (trois pace-cars sortent simultanément sur la piste pour ralentir et réguler le traffic lors de gros incidents) et sera reléguée 30 secondes derrière lors de la relance.

Et les Toyota ? Elles vont bien merci, elles tournent comme des métronomes et se tiennent dans un mouchoir de poche. Si on s’en tient uniquement au classement, elles sont (presque) talonnées par la Rebellion n°3 qui n’accuse que trois tours de retard. Mais elles en gardent beaucoup sous le pied avec des chronos oscillant entre 3’25 et 3’30 sur les dernières heures de course. On est très loin des temps de 3’17-3’18 du début de course. Mais la n°7 et la n°8 se sont échangé la tête plusieurs fois. Pour préserver le suspense ou pour s’échauffer avant le sprint final ? Réponse dans une grosse dizaine d’heure…

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