Alpine ne fera pas un SUV électrique… mais trois

Il y aura aussi la remplaçante de l'A110 et une petite GTI. Respirez, respirez...

La rédaction
Publié le : 9 novembre 2022

Alpine a prévu de ne plus produire que des voitures électriques à partir de 2026. On sait désormais que trois d’entre elles seront des SUV (ou crossovers, pour ce que ça change).

Dans une conférence destinée à ses investisseurs, le groupe Renault a en effet détaillé le plan produit de la marque dieppoise. Figuraient déjà au menu la remplaçante de l’A110, une déclinaison sportive de l’imminente Renault 5 et un SUV/crossover compact partageant la plate-forme de la nouvelle Mégane électrique. Ils seront rejoints en 2027 et 2028 par deux grands crossovers, un de segment D (celui des Tesla Model Y, Ford Mustang Mach-E, ou du futur Porsche Macan électrique) et un autre du segment E (Audi Q8 e-tron, BMW iX, Mercedes EQE SUV).

Vous pouvez pleurer, pousser un cri primal, vous taper la tête sur votre écran, c’est comme ça. Rappelez-vous que rien ne vous oblige à en acheter un, et que le SUV a (hélas) fait ses preuves pour sauver une marque prestigieuse, et plus si affinités. Si vous préférez rouler plus léger et plus près du sol, resteront toujours l’A110 et la R5, électriques elles aussi. Soupir.

Selon Renault, Alpine est appelée à devenir « une marque exclusive, zéro émission et mondiale » avec « la course automobile pour ADN » et « un modèle asset-light unique combiné à des technologies propriétaires ». Vous saisissez l’idée. L’écurie de F1 et quelques photos de l’A110 originelle au Monte-Carlo seront là pour le pedigree. Le côté « asset-light » (capital et infrastructures réduits), ce sera le développement et la fabrication quasi artisanaux (Alpine emploie environ 2 000 personnes, dont la moitié d’ingénieurs). Et on peut imaginer que les technologies propriétaires seront issues de la F1 et de l’endurance, avec plus ou moins de vernis marketing.

Les organes électriques devraient venir de chez Ampere, la nouvelle entité du groupe Renault dédiée aux voitures électriques et aux logiciels, « le premier pure player électrique software né de la disruption d’un constructeur automobile traditionnel. »

Vous n’avez pas encore fait une overdose de novlangue franglo-startupienne ? Alors sachez que pour le recyclage de toutes ces batteries, Renault a aussi créé une filiale « The Future Is NEUTRAL » (sic), aka « la première entreprise de l’industrie automobile consacrée à l’économie circulaire 360° », pour une totale liberté de penser cosmique vers un nouvel âge réminiscent.

Bref, jetez-vous sur l’A110 pendant qu’il est temps, on ne sait jamais.

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