DS

La nouvelle DS 4 est arrivée

Enfin, il y a de nouveau une compacte dans la gamme DS. Au menu, des angles, des écrans, et de l'hybridation.

La rédaction
Publié le : 5 février 2021

Après la grande DS 9, qu’on attend toujours, la gamme DS va bientôt s’enrichir d’une deuxième berline aux côtés des SUV DS 3 et DS 7 Crossback : dites bonjour à la DS 4, deuxième du nom.

La compacte premium française revient après presque trois ans d’absence. Sa mission ? Prouver au monde que compacte premium française n’est pas un oxymore. La DS 4 ne s’attaquera pas seulement aux Audi A3, BMW Série 1 et Mercedes Classe A. Parmi ses rivales potentielles, DS cite aussi des SUV coupés (encore un oxymore) comme les BMW X2 et Lexus UX. En effet, la nouvelle DS 4 sera également disponible en une carrosserie SUVisée baptisée DS 4 Cross (et non pas Crossback comme les SUV DS à part entière). Elle reprend en cela la recette de sa devancière, née Citroën et haute sur pattes avant de se dédoubler lors de son restylage.

Cette DS 4 Cross se distinguera par sa carapace en plastique brut sur les boucliers et les bas de caisse (rien autour des roues, pour une fois), ainsi que ses rails de toit. En revanche, contrairement à l’ancienne DS 4, à une Volvo V40 Cross Country ou, chez les généralistes, une Ford Focus Active, la suspension et la garde au sol ne bougent pas par rapport à la version standard. Il s’agit donc purement d’accastillage même si, pour les baroudeurs de l’extrême, DS a prévu un contrôle de motricité incluant des programmes sable, neige et boue, ainsi qu’un système de contrôle de vitesse en descente. Symétriquement, une finition DS Performance se chargera quant à elle de proposer un assaisonnement sportif.

Comme sur les DS 3 et DS 9, le style est du genre exubérant, mais dans un registre moins baroque. La silhouette fourmille d’angles, de facettes et de détails. Ça reste chargé, mais les proportions fonctionnent et en font à notre goût la plus belle DS de la gamme. Reposant sur la plate-forme EMP2 comme les DS 7 et 9 et l’imminente Peugeot 308 III, c’est une compacte imposante avec ses 4,40 m de long et 1,83 m de large, campés sur des jantes pouvant atteindre 20 pouces.

La DS 4 reprend à son compte toute la technologie embarquée de la 7 dont son amortissement prédictif, associé à une caméra qui scanne la route devant pour se prérégler en conséquence. En tout cas en théorie, car nous n’avons pour l’instant jamais été bouleversés par l’efficacité de ce système. La DS 4 disposera aussi d’un éclairage matriciel et directionnel.

Tirez les poignées affleurantes et grimpez. À bord, ça s’est nettement calmé depuis la DS 3 Crossback et sa losangite aiguë. On retrouve la belle sellerie « bracelet de montre » caractéristique et des boutons en métal guilloché. Figurent aussi au menu des matières comme l’Alcantara, le bois ou encore d’inédits inserts en carbone forgé, façon Cuisinella Lamborghini.

En contrebas du traditionnel écran central, vous aurez noté un petit écran tactile qui affiche des raccourcis à portée de doigt, et peut faire office de touchpad pour entrer des lettres ou naviguer/zoomer sur la carte du GPS. Le catalogue comprend aussi un affichage tête haute et un système de vision nocturne infrarouge.

Toutes les DS 4 seront vendues avec une boîte automatique. La vitrine de la gamme sera la version hybride rechargeable, forte de 225 ch pour 59 km d’autonomie en mode électrique. Vous n’avez pas envie d’une usine à gaz ? Vous pourrez aussi choisir la DS4 avec trois moteurs essence : un 3 cylindres 1.2 de 130 ch et deux 4 cylindres 1.6 de 180 et 225 ch. Sans oublier un Diesel de 130 ch, moins glamour mais toujours appréciable dans la vraie vie des gros rouleurs. Aura-t-on droit un jour à une version hybride 4×4 de 300 ch comme sur la DS 7 (on n’ose rêver des 360 ch de la DS 9…) pour aller titiller les Audi S3 et Mercedes-AMG A35 sans passer par la case malus ? L’espoir fait vivre.

Contrairement aux DS 7 et 9 qui profitent d’un train arrière multibras, la DS 4 se contente d’un essieu déformable, même dans sa version hybride. Selon la marque, la plate-forme est prête à accueillir une éventuelle variante électrique, mais il n’y a encore rien à l’horizon de ce côté-là.

Annoncée en concession pour la fin de l’année, la DS 4 sera fabriquée en Allemagne chez Opel. Par rapport à la DS 9, qui arrivera elle aussi en 2021 – de Chine, où la marque est aujourd’hui réduite à l’état d’ectoplasme malgré les ambitions initiales –, ce sera un modèle autrement décisif pour l’avenir de DS.

 

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