Dendrobium pourrait rejoindre la classe Hypercar du Mans

Hein ? Dendro-quoi ?

| Publié le : 24 juin 2019

Un petit rappel sera sûrement le bienvenu. Dendrobium, c’est un constructeur – ou plutôt un constructeur en devenir – de véhicules électriques. Pour que les choses soient claires, on est plutôt dans la catégorie Pininfarina ou Rimac que Tesla.

Leur premier véhicule, la D1, a été présenté à quelques 300 000 fans pendant le week-end des 24 Heures du Mans 2019. On parle de plus de 1800 chevaux pour 1750 kg, un 0 à 100 km/h en 2,7 secondes et une vitesse maximale supérieure à 320 km/h. Le tout pour plus d’un million d’euros.

Depuis cette présentation, la marque a révélé se poser de sérieuses questions quant à la possibilité de faire passer son hypercar 100% électrique à l’hybride, en vue d’une potentielle participation aux 24 Heures du Mans.

Ce monstre tout en carbone pourrait donc bien se frotter à l’Aston Martin Valkyrie, la future hypercar Toyota et Dieu sait qui d’autre intéressé par cette catégorie pleine de promesses. D’après le patron Nigel Gordon-Stewart, la Dendrobium D1 a été pensée dès le début pour – potentiellement – fonctionner aussi bien en version hybride que 100% électrique.

« En lisant les nouvelles réglementations de l’ACO pour 2020 et 2021, l’idée d’une version hybride a semblé séduisante », dit-il. « J’en ai parlé à Steve Randall (ingénieur châssis de la D1), et je lui ai demandé : ‘’et si tu faisais deux voitures finalement ?’’ Une électrique, une hybride ».

Il note lui-même que l’idée de construire la D1 comme une hypercar hybride en premier lieu – plutôt que d’aller directement vers le 100% électrique – « aurait probablement eu plus de sens ». Surtout à cause du poids. Mais il a déjà le regard tourné vers le futur, notamment vers les batteries solides, et souhaite notamment construire un véhicule modulable : « On a dessiné la voiture de façon à ce que les batteries puissent être interchangées au fur et à mesure que la technologie évolue », explique-t-il.

Si Le Mans l’intéresse, il ne désire pas pour autant faire de la D1 une pure voiture de course homologuée pour la route. « Il faut que notre D1 soit à mi-chemin entre les deux ». Lui et son équipe veulent quelque chose qui se manie correctement – pas seulement une fusée en ligne droite. « Steve Randall travaille sur un système de suspension absolument génial. C’est un chef d’œuvre de géométrie. La maniabilité sera incroyable, et c’est un point très important pour une voiture électrique ».

Il veut aussi que la D1 fasse figure de porte-étendard pour la marque, dans l’optique de produire par la suite toute une gamme de véhicules électriques – plus petits et un peu moins puissants. « Ce genre de modèle n’a d’intérêt que s’il y a quelque chose qui en découle. Dans le cas contraire, ça relève du caprice ».

« Tout l’intérêt de ceci est de réussir à démocratiser cette technologie, et de pouvoir produire une gamme de véhicules », conclu-t-il.

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