Dans la foulée des A4, A5 et de la RS4, c’est au tour des RS5 Coupé et Sportback d’avoir droit à leur restylage, qui se traduit avant tout par cet air plus courroucé que jamais. Regardez cette calandre béante, ces prises d’air voraces. N’essayez même pas de lui piquer son assiette.

Etrennée l’an dernier par l’A1 et reprise depuis notamment par les R8, RS4, RS6 et RS7, la fine ouïe horizontale en trois parties qui fait la jonction entre la calandre et le capot est une référence à la Sport Quattro de Groupe B. Elle est factice, mais cela fera tout de même plaisir aux nostalgiques.

La calandre a elle-même été élargie et abaissée dans la lignée des RS6 et RS7. Comme ces dernières, la RS5 hérite de nouveaux modes de conduite personnalisables RS1 et RS2 accessibles directement au volant. D’une simple pichenette, vous pourrez ainsi accéder à votre combinaison favorite de réglages de direction, suspension et cartographie moteur/boîte.

La puissance n’évolue pas. On a donc toujours affaire à un V6 2.9 biturbo développant 450 ch et 600 Nm, transmis aux quatre roues via une boîte automatique à huit rapports et une transmission intégrale pour expédier le 0 à 100 km/h en 3,9 s. Espérons que la RS5, qui ne passait pour le plus fun des supercoupés face à une M4, une AMG C63 S ou une Lexus RC F, s’exécutera avec plus d’humour que son rictus ulcéré le suggère.

À bord, on retrouve un Virtual Cockpit mis à jour avec le compte-tours en crosse de hockey des RS4, RS6 et RS7 en mode sport (autre clin d’œil à la Sport Quattro), un écran tactile agrandi et la disparition de la molette de commande au pied de la console centrale.

Comme le montrent les photos, il est possible de garnir le moindre recoin d’Alcantara et de fibre de carbone qui-font-aller-plus-vite. Les fans d’Impreza WRX et de Clio Williams auront aussi noté les jantes dorées.

Les RS5 Coupé et Sportback arriveront en concession en février 2020 à partir de 97 570 € pour les deux versions, c’est-à-dire un tarif catalogue strictement identique aux modèles actuels.