Voici la nouvelle Audi A4*

*Presque. Un gros restylage pour ne pas se faire distancer par la BMW Série 3

La rédaction
Publié le : 15 mai 2019

Venant d’Audi, le restylage de l’A4 est pour le moins inhabituel : cette fois, il est en effet possible de voir la différence entre « avant » et « après » même si vous n’êtes pas designer Audi. Du premier coup d’œil. Sans vous approcher de l’écran. Et ça, à Ingolstadt, ce n’est pas banal.

Il faut dire que le statu quo était difficilement envisageable face à la nouvelle BMW Série 3, la Volvo S/V60, les Jaguar XE et Mercedes Classe C restylées. Cette fois, un nouveau brin de LED dans les optiques et un nouveau pli sur le bouclier n’auraient peut-être pas suffi.

Regardez la calandre. Elle est plus vaste – ça nous aurait étonnés –, plus large et plus plate qu’autrefois. Et plus différenciée selon les versions (grille en nid d’abeilles sur les S-Line et S4, chromes à profusion sur l’Allroad). Les boucliers sont bien sûr inédits, et les LED arrivent en série dès l’entrée de gamme dans des optiques au dessin largement simplifié, évoquant la nouvelle A1. Notez aussi les ailes arrière protubérantes, destinées à « mettre en évidence les gènes Quattro de la voiture ». Oooh.

À bord, la nouvelle version du système infotainment MMI fait son apparition via un écran atteignant 10,1 pouces et désormais tactile. Ouf, la bonne vieille platine de climatisation est toujours là avec ses grosses molettes toute ce qu’il y a de plus analogiques (les A6, A7 et A8 sont passées à des commandes tactiles). À la place de l’ancien contrôleur rotatif du système MMI, on trouve désormais un petit rangement.

Dans certaines villes d’Europe, le GPS sera bientôt capable de communiquer avec les systèmes de régulation du trafic. En clair, l’A4 saura quand les feux passent au vert ou au rouge, et vous suggérera une vitesse à tenir pour économiser votre temps et votre carburant. Si malgré tout vous vous retrouvez à l’arrêt, un compte à rebours apparaîtra sur le tableau de bord pour vous éviter de guetter fiévreusement le passage au vert. Pas bête.

Les moteurs gagnent une hybridation légère : une architecture 12 volts sur les trois 2.0 essence (150, 190 et 245 ch) et 48 volts sur le V6 3.0 TDI 347 ch de la S4 (oui, la S4 est passée au Diesel), le même que sur les SQ5, S5, S6 et S7. Comme la vie est vraiment trop injuste, les marchés extra-européens auront toujours droit au 2.9 essence.

En Diesel, des 2.0 TDI de 136 et 163 ch (eux aussi micro-hybrides) rejoindront rapidement le 2.0 TDI 190 ch et le V6 3.0 TDI d 231 ch. La boîte manuelle ne survit que sur le TFSI 150 ch d’entrée de gamme.

Ces évolutions suffiront-elles à détourner la clientèle de la fringante nouvelle Série 3 ? Réponse cet automne.

Top Gear
Newsletter

Recevez les dernières news, tops et exclusivités sur votre adresse e-mail.